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L’Éclaireur Bleu

Après avoir imprudemment donné son énergie à l’éclaireur bleu, Castaneda se réveille dans la maison de don Juan, vidé de son énergie et de ses souvenirs. Don Juan lui révèle qu’il a été piégé par les êtres inorganiques, qui ont consommé son corps énergétique puis transporté son corps physique dans leur royaume, un « monde de brouillard jaune ». Il n’a été sauvé que parce que l’éclaireur bleu, désormais libre, a guidé don Juan et son groupe, en particulier Carol Tiggs, pour le secourir physiquement. Plus tard, pendant sa convalescence, l’éclaireur lui apparaît sous la forme d’une petite fille, une vision partagée par tous les compagnons de don Juan. Ce dernier explique que le piège était adapté à « l’aversion inhérente aux chaînes » de Castaneda, le poussant à libérer l’éclaireur au prix de sa propre liberté, devenant ainsi un otage en échange. Le chapitre se termine sur la révélation que la responsabilité de libérer véritablement l’éclaireur incombe désormais à Castaneda et Carol Tiggs, et que la méthode pour y parvenir doit être demandée à l’émissaire du Rêver.

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La Troisième Porte du Rêver

Don Juan introduit Castaneda à la troisième porte du Rêver, qui est atteinte lorsque l’on se voit soi-même endormi dans un rêve. La tâche principale est d’apprendre à déplacer le corps énergétique de manière indépendante pour le « parachever ». Castaneda rencontre des difficultés, se réveillant en hurlant ou se sentant paralysé, ce que don Juan attribue à une récapitulation incomplète de sa vie. Après une deuxième récapitulation plus fluide, Castaneda reste incapable de « marcher » dans ses rêves. Don Juan lui révèle alors l’énigme : le corps énergétique ne marche pas, il se déplace comme l’énergie elle-même, en planant ou en glissant par pure volonté. Une fois que Castaneda maîtrise ce mouvement, don Juan déclare son corps énergétique achevé et lui dévoile la véritable tâche de la troisième porte : voir délibérément l’énergie en Rêver. Cette capacité devient l’outil de validation ultime pour distinguer un monde réel, générateur d’énergie, d’une simple projection de rêve fantôme.

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Le Nouveau Domaine d’Exploration

Dans ce chapitre, don Juan demande à Castaneda de commencer la tâche de voir l’énergie dans ses rêves. Après des mois d’échecs, Castaneda y parvient enfin lors d’un rêve initié par un éclaireur, voyant la lueur énergétique des objets et des personnes. Ce voyage onirique, qui se déroule dans un monde réel perçu à travers le voile du rêve, se termine par l’attaque d’une entité énergétique hostile. Don Juan explique que le corps énergétique de Castaneda, désormais achevé, a voyagé seul dans une autre « couche de l’oignon » – un monde réel et prédateur parallèle au nôtre. Il révèle également les différentes couches de couleur de l’énergie (blanchâtre, chartreuse, ambrée) qui correspondent à des positions historiques du point d’assemblage de l’humanité, et décrit trois types d’éclaireurs, dont les plus dangereux se cachent derrière les images oniriques des proches. Le chapitre culmine avec une révélation capitale : l’énergie sombre nécessaire aux manœuvres avancées du point d’assemblage provient du royaume des êtres inorganiques, un héritage contraignant des anciens sorciers.

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La Femme dans l’Église

Ce chapitre relate la rencontre capitale de Castaneda avec le desafiante de la muerte. Don Juan le conduit à une église où il se retrouve face à face avec le tenant, qui a pris l’apparence d’une femme. La voix de cette femme déclenche chez lui des souvenirs profonds et oubliés. Elle lui explique que pour un sorcier de son niveau, le genre est une question de choix, résultant de la manipulation du point d’assemblage. Castaneda refuse son « don de pouvoir » mais accepte de lui donner son énergie. Elle le tire alors entièrement dans la seconde attention, lui faisant voir l’église et la ville environnante telles qu’elles existaient à une autre époque. Elle révèle que ce monde est une création de sa propre intention, une technique des anciens sorciers et l’essence de la quatrième porte du Rêver. Elle lui enseigne une nouvelle méthode pour voir l’énergie dans les rêves — en pointant du petit doigt — et lui parle des « positions jumelles » pour atteindre la perception totale. La réalité du rêve est si intense et tangible que Castaneda a du mal à la distinguer de la réalité ordinaire, jusqu’à ce que l’expérience se termine par sa chute dans un vortex de ténèbres.

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Voler sur les Ailes de l’Intention

Ce chapitre final relate l’expérience de Castaneda après sa rencontre avec le tenant. Il se réveille dans un parc, désorienté, avec Carol Tiggs à ses côtés. Celle-ci lui révèle qu’il était nu et qu’elle a été envoyée par don Juan pour le retrouver. Étrangement, Carol fait preuve d’une lucidité conceptuelle nouvelle, expliquant que le tenant (qu’elle a aussi rencontré) était un homme qui s’est transformé en femme pour échapper aux êtres inorganiques. Dans une chambre d’hôtel où la réalité est instable, elle révèle qu’ils sont en train de « se rêver » dans un temps futur, portés par le don du tenant à Castaneda : les « ailes de l’intention ». Après avoir été englouti par un vortex, Castaneda se réveille seul et apprend de don Juan qu’il a été absent pendant neuf jours et que la vraie Carol Tiggs n’a jamais été là. Don Juan en déduit que le tenant a utilisé l’énergie de Castaneda et celle du corps énergétique de Carol pour créer une « Carol de rêve » faite d’intention pure, fusionnant avec elle pour s’échapper du monde sur les « ailes de l’intention », liant ainsi son destin à celui de Castaneda.

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Traquer les Traqueurs

Ce chapitre détaille une tentative d’accomplir la dernière tâche de la troisième porte : « traquer les traqueurs ». Don Juan charge Castaneda et Carol Tiggs d’utiliser la conscience comme un élément énergétique pour voyager physiquement dans un autre monde. Le plan est de puiser l’énergie du royaume des êtres inorganiques pour alimenter ce voyage. Cependant, la manœuvre est détournée par les êtres inorganiques. Au lieu d’un voyage contrôlé, ils sont projetés à une vitesse fulgurante dans un monde pré-sélectionné, se réveillant nus dans une cabane primitive. Ils découvrent que toute interaction avec ce monde érode leur mémoire de leur origine, créant un « brouillard » qui menace de les piéger. Ils réussissent à s’échapper en se concentrant sur leur souvenir du monde quotidien. Don Juan leur explique plus tard qu’ils ont été absents pendant 18 heures et que leur voyage a été un « fiasco » car les êtres inorganiques les ont manipulés, tentant de les piéger comme les anciens sorciers. La tâche est donc reportée jusqu’à ce qu’ils soient plus forts.

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Le Tenant

Dans ce chapitre, don Juan met fin à l’instruction formelle de Castaneda sur le Rêver, mais lui décrit la quatrième porte : le voyage du corps énergétique vers des lieux spécifiques, y compris des lieux qui n’existent que dans l’intention d’autrui. Pour une dernière leçon, il emmène un Castaneda terrifié dans une ville du sud du Mexique pour une rencontre arrangée avec le « tenant », ou « défiant de la mort », un sorcier ancien avec qui la lignée de don Juan a un pacte. Il explique que cet être échange des « dons de pouvoir »—des positions spécifiques du point d’assemblage et la connaissance pour les utiliser—contre l’énergie des naguals. À l’église, don Juan révèle que le tenant est une femme. Le choc pousse Castaneda à fuir. Don Juan explique que pour un sorcier aussi ancien, le genre est une question de choix, et qu’il a appris que le tenant était à l’origine un homme qui a tordu son point d’assemblage pour devenir physiquement une femme.

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La Première Attention

Don Juan explique que la « première attention » est la conscience quotidienne qui gère notre monde et prend un « inventaire » des émanations de l’Aigle à l’intérieur de nos cocons. Il distingue la « raison », qui ignore les impulsions externes, de l’« auto-absorption », qui les utilise pour agiter les émanations internes, ce qui raccourcit la vie. Les nouveaux voyants, par le « voir », comprennent que la première attention bloque l’inconnu, nous rendant invulnérables mais limitant notre perception. Don Juan, aidé par Genaro, démontre cette limitation en ouvrant une porte à des « créatures étranges » que la première attention de Carlos ne perçoit pas, révélant ainsi comment notre conscience ordinaire agit comme un bouclier contre d’autres réalités et poussant à un départ précipité.

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Préface

Carlos Castaneda présente « Le Feu du Dedans » comme un récit de son apprentissage avec don Juan Matus, se concentrant sur les « enseignements du côté gauche » – des leçons données dans des états de conscience accrue qui étaient auparavant difficiles à se remémorer. Il explique que ses écrits précédents décrivaient don Juan comme un sorcier et se concentraient sur les « enseignements du côté droit », mais ce livre révèle que don Juan et ses compagnons sont en réalité des « voyants » et des maîtres d’une connaissance ancienne : la conscience, l’art de traquer et l’intention. Don Juan, en tant que « nagual », est le leader d’un groupe de voyants, et Carlos lui-même est le leader nominal d’un « nouveau groupe du nagual ». Carlos décrit la conscience accrue comme un état de clarté perceptive intense où l’on peut se concentrer avec une force inhabituelle, mais qui n’est pas facilement mémorisable dans la conscience normale. Il détaille la manière rituelle dont il entrait dans cet état et la joie profonde ainsi que la tristesse troublante qu’il lui apportait. Le livre explore spécifiquement la « maîtrise de la conscience », que don Juan présente comme une version moderne de la tradition des anciens voyants toltèques, raffinée par les « nouveaux voyants » qui sont des guerriers de la liberté totale, capables de choisir leur départ du monde en étant consumés par un « feu intérieur ».

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Les Nouveaux Voyants

Carlos rencontre don Juan à Oaxaca, où il est soudainement plongé dans un état de conscience accrue. Don Juan commence à expliquer la distinction entre les anciens voyants toltèques, qui étaient des sorciers puissants mais obsessionnels, et les nouveaux voyants, qui recherchent la liberté totale. Il révèle que les anciens voyants ont appris le « voir » par les plantes de pouvoir, ce qui a conduit à leur perte en raison de leur obsession. Les nouveaux voyants, en revanche, ont corrigé ces erreurs en se concentrant sur l’art de traquer, l’art de rêver et l’intention, évitant ainsi les pièges de leurs prédécesseurs. Don Juan souligne que le « voir » est une forme de connaissance profonde et non une simple perception visuelle, et que les expériences vécues en conscience accrue sont difficiles à se remémorer dans la conscience normale, ce qui constitue une barrière essentielle pour l’apprentissage du guerrier.

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