volonté

Le Don de l’Aigle – Rêver Ensemble

Dans ce chapitre, pour surmonter leur détresse commune, Castaneda et la Gorda décident de tenter le « rêve ensemble ». Castaneda expose ses quatre étapes du rêve avant qu’ils n’entrent avec succès dans un rêve partagé, qui est un souvenir vivide de don Juan assignant la Gorda à Castaneda comme une tâche pour maîtriser son égoïsme. Cette expérience déclenche également le souvenir d’un autre membre oublié de leur groupe, Vicente. La percée les pousse à une analyse détaillée de l’art du rêve, explorant des concepts tels que la seconde attention, le non-agir, le corps de rêve et la volonté. La discussion culmine avec la révélation de la Gorda que la volonté est le contrôle de « l’autre soi », et que Silvio Manuel en était le maître ultime, un être existant en permanence dans son autre soi et commandant l’intention elle-même.

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Épilogue – Le Feu du dedans

Don Juan conclut ses enseignements en rassemblant son groupe et ses apprentis au sommet d’une montagne, les préparant à leur départ final vers la conscience totale. Il souligne que la manipulation de l’intention par des commandements sobres, couplée au silence intérieur, est essentielle pour déplacer les points d’assemblage. Cette manœuvre, vitale pour les nouveaux voyants, leur permet d’atteindre la liberté totale en échappant à l’Aigle, contrairement aux anciens voyants qui ne faisaient que se déplacer vers d’autres positions de rêverie pour retarder la mort. Don Juan clarifie que la liberté est le don de l’Aigle, atteignable avec suffisamment d’énergie et une vie d’impeccabilité. Castaneda, Pablito et Nestor, ainsi que d’autres apprentis, reçoivent alors l’instruction de sauter dans un abîme depuis l’état de conscience normale. Au lieu de mourir, Castaneda (et les autres) déplace son point d’assemblage et assemble un autre monde, survivant ainsi au saut. L’épilogue se termine avec Castaneda réalisant que lui et ses compagnons apprentis sont laissés pour intégrer leur conscience accrue, faisant face à des questions profondes sur le destin de l’homme, et attendant l’énergie pour accepter eux-mêmes le don ultime de la conscience totale.

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La Force Tournante – Le Feu du dedans

Don Juan poursuit son instruction en incitant Castaneda à voir les émanations de l’Aigle et le cocon de l’homme grâce à un déplacement contrôlé de son point d’assemblage. Il explique l’interaction de la volonté et de l’intention dans le mouvement du point d’assemblage, guidant Castaneda vers une position de rêverie pour observer des êtres lumineux. Castaneda fait l’expérience saisissante de la force tournante, ou « tumbler », perçue comme des boules de feu qui le frappent, révélant la fonction protectrice des « boucliers » humains (intérêts dévorants) contre cette force létale. Don Juan explique que perdre la forme humaine est une étape inévitable pour les guerriers, marquant un déplacement permanent du point d’assemblage loin de sa fixation d’origine, entraînant la perte irréversible de notre affiliation à la force qui fait de nous des « personnes ». Il élabore sur la force tournante comme le moyen par lequel l’Aigle distribue la vie et recueille la mort, distinguant entre ses aspects destructeur (« tombant ») et sustentateur de vie (« circulaire »). Castaneda se souvient avec vivacité avoir vu le tumbler lors d’un événement précédent à Mexico, ce qui entraîne une discussion plus approfondie sur sa nature et la vulnérabilité de la faille dans le cocon. Don Juan conclut en contrastant l’obsession fatale des anciens voyants pour l’aspect destructeur de la force tournante (qui les conduisait à y être absorbés, ou même à se transformer en arbres pour l’éviter) avec le but des nouveaux voyants de se désintégrer totalement dans les émanations de l’Aigle par une compréhension équilibrée et l’impeccabilité.

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Briser la Barrière de la Perception – Le Feu du dedans

Don Juan conclut ses enseignements sur la conscience en assignant à Castaneda la tâche de briser la barrière de la perception sans aide, en déplaçant son point d’assemblage pour assembler un autre monde. Il le prévient d’un test final : sauter dans un abîme depuis l’état de conscience normale, où le succès dépend de l’alignement d’un nouveau monde avant l’impact. Guidé dans un état de silence intérieur, Castaneda expérimente un déplacement vers un monde familier de « dunes de soufre », puis vers un monde noir, un alignement particulièrement précieux. Il y rencontre des alliés et perçoit l’étrange atemporalité du monde noir, qui vieillit le corps. Don Juan explique que ces expériences sont de véritables déplacements du point d’assemblage, et non des illusions, soulignant le danger d’être bloqué dans ces nouvelles réalités sans contrôle ou soutien. Il révèle que les anciens voyants ont souvent mal compris ces déplacements, les prenant pour des ascensions ou des descentes littérales. Le chapitre culmine avec le défi final de Castaneda : faire disparaître le monde actuel en entrant seul dans le monde noir, un acte ultime de silence intérieur et de conscience qui représente la liberté suprême du guerrier et la dissolution du monde quotidien.

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Le Nagual Julian – Le Feu du dedans

Don Juan poursuit ses enseignements, soulignant que le moment approche pour le départ de son groupe, nécessitant de compléter ses explications sur la conscience. Il décrit comment le nagual Julian a déplacé le point d’assemblage de Castaneda d’innombrables fois, le préparant à la tâche ultime de réaligner toutes les émanations pour atteindre la conscience totale. Castaneda, initialement surpris par sa propre joie à l’idée de la liberté imminente de don Juan, apprend que les réactions émotionnelles sont secondaires aux véritables déplacements énergétiques du point d’assemblage. Don Juan approfondit ensuite la méthode des agresseurs (stalkers) pour l’enseignement, qui, contrairement à ses propres explications verbales, implique de contraindre les apprentis par des « drames » stratégiques pour déplacer leurs points d’assemblage par l’expérience directe et la frayeur catalytique, plutôt que par la compréhension intellectuelle. Il raconte sa propre initiation traumatisante mais transformatrice sous le nagual Julian, qui, malgré son apparence de vieil homme frêle, était un maître agresseur et prestidigitateur. Castaneda lutte avec ses jugements sur les méthodes du nagual Julian, mais finit par saisir l’impact profond de ces enseignements non conventionnels sur la culture de la volonté, de l’intention inflexible et de l’impeccabilité, qui sont cruciales pour le chemin d’un guerrier vers la liberté et la navigation de la position du point d’assemblage. Don Juan souligne le pouvoir unique du nagual Julian de manipuler la perception et les points d’assemblage des autres, allant même jusqu’à paraître jeune ou vieux à volonté, et partage sa réalisation personnelle sur le prix élevé payé pour la vie humaine à travers le déplacement de son propre point d’assemblage. Le chapitre se conclut par la promesse ludique mais sérieuse de don Juan de récupérer Castaneda s’il venait à se perdre sur le chemin.

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Le Don de L’Aigle – Les Six Propositions Explicatives

Malgré les manœuvres étonnantes que Don Juan accomplissait avec ma conscience, j’ai, au fil des ans, insisté obstinément pour essayer d’évaluer intellectuellement ce qu’il faisait. Bien que j’aie longuement écrit sur ces manœuvres, ce fut toujours d’un point de vue

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