voie du guerrier

Le Voyage Définitif – Le Côté Actif de l’Infini

Dans ce chapitre, Carlos Castaneda rend visite à son maître, don Juan Matus, qui lui présente la tâche chamanique de créer un « album d’événements mémorables ». Don Juan explique qu’une telle collection aide un guerrier à redéployer son énergie inutilisée en se concentrant sur des événements impersonnels et universellement significatifs, plutôt qu’égocentriques. Après que Castaneda a lutté et échoué à produire une histoire appropriée, don Juan le pousse à raconter un souvenir spécifique de son séjour en Italie. Castaneda raconte l’histoire d’avoir été emmené par un ami dans un bordel pour voir une prostituée nommée Madame Ludmilla exécuter des « figures devant un miroir ». Sa performance triste, maladroite, mais douce sur une mélodie envoûtante émeut profondément Castaneda, le faisant fuir en désespoir de cause. Don Juan confirme que cet événement est parfait pour l’album car il a la « touche sombre de l’impersonnel », reflétant la condition de tous les êtres humains qui, à leur manière, font des figures insensées devant un miroir.

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Le Voyage Définitif – Le Point de Rupture

Dans ce chapitre, don Juan explique qu’un sorcier a besoin d’un « point de rupture » pour que le silence intérieur s’installe véritablement. Il dit à Castaneda que son point de rupture consiste à quitter ses amis et son mode de vie, lui proposant de « mourir » en s’isolant dans une chambre d’hôtel délabrée jusqu’à ce que sa « personne » — son esprit et ses attachements — disparaisse. Castaneda refuse d’abord, et don Juan le quitte, apparemment pour de bon. Après une période d’euphorie, Castaneda reprend son ancienne vie jusqu’à ce que son identification complète et effrayante avec un ami autodestructeur le pousse à son propre point de rupture. Il loue spontanément une chambre dans un hôtel de Hollywood et y reste des mois jusqu’à ce que son ancien moi « meure ». Plus tard, enlisé dans une nouvelle vie sans but et envisageant le suicide, don Juan réapparaît. Il dit à Castaneda qu’il a enfin atteint son point de rupture et lui donne une heure pour dissoudre sa vie actuelle avant de le rencontrer au Mexique. N’arrivant pas à respecter le délai, Castaneda utilise une technique pour atteindre le silence intérieur et « rêve » qu’il est avec don Juan, qui lui confirme qu’il a fait le voyage non pas par un rêve, mais par son silence intérieur.

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L’Agression (Stalking), l’Intention et la Position de Rêverie – Le Feu du dedans

Don Juan poursuit ses enseignements sur la maîtrise de la conscience, introduisant les trois piliers des pratiques des nouveaux voyants : la maîtrise de l’agression (stalking), la maîtrise de l’intention et la maîtrise de la rêverie (dreaming). Il explique que l’agression, un contrôle systématique du comportement, déplace subtilement le point d’assemblage et fut développée de manière unique par les nouveaux voyants pour interagir avec les gens. La maîtrise de l’intention implique de comprendre et de guider délibérément la « volonté », l’énergie d’alignement qui façonne la perception. Don Juan développe ensuite la rêverie, la révélant comme le moyen le plus efficace de déplacer le point d’assemblage, en commençant par son déplacement naturel pendant le sommeil. Il détaille les dangers de la rêverie, soulignant la nécessité de la sobriété et de la voie du guerrier pour cultiver la force intérieure nécessaire pour guider le déplacement du point d’assemblage dans les rêves. Castaneda est témoin du corps de rêverie de Genaro en action, une masse lumineuse non-humaine, et apprend que la véritable maîtrise permet de se réveiller dans différentes « positions de rêverie ». Le chapitre souligne que l’impeccabilité et l’intention inflexible sont essentielles pour réaliser ces déplacements et atteindre le plein potentiel d’un guerrier, permettant même la rêverie collective parmi les voyants.

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Le Nagual Julian – Le Feu du dedans

Don Juan poursuit ses enseignements, soulignant que le moment approche pour le départ de son groupe, nécessitant de compléter ses explications sur la conscience. Il décrit comment le nagual Julian a déplacé le point d’assemblage de Castaneda d’innombrables fois, le préparant à la tâche ultime de réaligner toutes les émanations pour atteindre la conscience totale. Castaneda, initialement surpris par sa propre joie à l’idée de la liberté imminente de don Juan, apprend que les réactions émotionnelles sont secondaires aux véritables déplacements énergétiques du point d’assemblage. Don Juan approfondit ensuite la méthode des agresseurs (stalkers) pour l’enseignement, qui, contrairement à ses propres explications verbales, implique de contraindre les apprentis par des « drames » stratégiques pour déplacer leurs points d’assemblage par l’expérience directe et la frayeur catalytique, plutôt que par la compréhension intellectuelle. Il raconte sa propre initiation traumatisante mais transformatrice sous le nagual Julian, qui, malgré son apparence de vieil homme frêle, était un maître agresseur et prestidigitateur. Castaneda lutte avec ses jugements sur les méthodes du nagual Julian, mais finit par saisir l’impact profond de ces enseignements non conventionnels sur la culture de la volonté, de l’intention inflexible et de l’impeccabilité, qui sont cruciales pour le chemin d’un guerrier vers la liberté et la navigation de la position du point d’assemblage. Don Juan souligne le pouvoir unique du nagual Julian de manipuler la perception et les points d’assemblage des autres, allant même jusqu’à paraître jeune ou vieux à volonté, et partage sa réalisation personnelle sur le prix élevé payé pour la vie humaine à travers le déplacement de son propre point d’assemblage. Le chapitre se conclut par la promesse ludique mais sérieuse de don Juan de récupérer Castaneda s’il venait à se perdre sur le chemin.

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Un Journal d’Herméneutique Appliquée – La Force qui nous Maintient Unis en tant que Champs d’Énergie

Dans cette entrée, Castaneda explore un concept des anciens sorciers : une force vibratoire et « agglutinante » qui maintient les humains unis en tant qu’unité de champs d’énergie. Don Juan enseignait que la pratique des passes magiques est la clé pour prendre conscience de cette force. Castaneda raconte que si les anciens sorciers apprirent à utiliser cette force pour dissoudre leur masse physique, ils devinrent obsédés par son contrôle après avoir découvert qu’ils ne pouvaient pas agir dans cet état. Il explique que les pratiquants modernes, en revanche, cherchent seulement à prendre conscience de cette force pour la connaissance et le bien-être qu’elle procure. Selon don Juan, son seul usage permis est pour un sorcier de l’employer pour brûler de l’intérieur au moment de la mort.

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Un Journal d’Herméneutique Appliquée – Le Corps d’Énergie

Dans cette section, Castaneda introduit la quatrième unité de la voie du guerrier : le Corps d’Énergie. Il relaie la description de don Juan Matus de celui-ci comme une configuration d’énergie en miroir de notre corps physique, également appelée le « double » ou « corps de rêve ». Don Juan enseignait que le seul vrai dualisme se situe entre le corps physique et le corps d’énergie, qui forment naturellement une seule unité mais sont séparés dès la naissance. Castaneda explique que la discipline d’un sorcier vise à rapprocher le corps d’énergie, ce qui permet de le forger en un « double » solide. Le point d’assemblage sert de lien entre les deux corps, et don Juan croyait que la mort survient lorsque cette connexion est finalement rompue.

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Un Journal d’Herméneutique Appliquée – Premier Principe de la Voie du Guérrier: Nous Sommes des Percepteurs

Ici, Castaneda présente la première prémisse de la voie du guerrier telle qu’enseignée par don Juan Matus : « Nous Sommes des Percepteurs ». Il explique que, bien que cela semble évident, c’est une déclaration profonde pour les sorciers, soulignant que l’orientation fondamentale de l’humanité est la perception. Selon don Juan, les humains interprètent un afflux minimal d’énergie à travers un système appelé la « forme humaine », créant ainsi un monde qui est principalement une interprétation plutôt qu’une perception directe. La prémisse est donc un appel des sorciers à revenir à l’état originel de perception directe de l’humanité.

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Un Journal d’Herméneutique Appliquée – Second Principe de la Voie du Guérrier: Nous Sommes Ce Qu’est Notre Commencement

Castaneda présente la deuxième prémisse de la voie du guerrier : « Nous Sommes Ce Qu’est Notre Commencement ». Il relaie l’enseignement difficile de don Juan Matus selon lequel la constitution énergétique d’une personne est profondément façonnée par les conditions de sa conception. Don Juan utilisait le terme « baise ennuyée » (B.E.) pour ceux qui ont été conçus sans une véritable excitation parentale, et qui sont par conséquent énergétiquement faibles et nécessiteux. Le conseil pratique de don Juan pour une B.E. était de devenir un « avare d’énergie » par l’abstinence de comportements épuisants. Le but ultime, expliqua-t-il, est de se recréer en « ayant l’intention de l’inconcevable », en utilisant toute étincelle émotionnelle ou sensorielle disponible comme carburant pour cette transformation.

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Un Journal d’Herméneutique Appliquée – Lecteurs de l’Infini

Dans cette note de l’auteur, Castaneda réaffirme le but du journal : diffuser les idées du monde cognitif de don Juan Matus. Il raconte ses premières tentatives infructueuses de publier l’œuvre, qui fut rejetée pour ne pas correspondre aux formats conventionnels. Il annonce ensuite un changement significatif : le nom du journal passe de « La Voie du Guerrier » à « LECTEURS DE L’INFINI ». Ce nouveau titre est inspiré par le concept de don Juan de la « lecture de l’infini », un état de perception atteint grâce au « silence intérieur » où un voyant peut lire l’infini qui se révèle à l’horizon. Le journal est présenté comme une invitation pour tous à relever ce défi.

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Un Journal d’Herméneutique Appliquée – Troixième Principe de la Voie du Guérrier: La Perception Doit Être Intentionnée dans sa Complétude

Castaneda présente la troisième prémisse de la voie du guerrier : « La Perception Doit Être Intentionnée dans son Intégralité ». Il relaie que don Juan Matus enseignait que toute perception est intrinsèquement neutre et doit être acceptée sans jugement. Don Juan distinguait ses enseignements comme des entrées d’un « livre de navigation » détaillant les perceptions directes des sorciers. La clé de cette prémisse est de réinterpréter l’énergie sans le mental, un acte qui requiert l’être tout entier. Cette interprétation complète est réalisée par l’union du corps physique et du « corps d’énergie ». Par conséquent, avoir l’intention de la perception dans son intégralité signifie réinterpréter l’énergie avec ces deux parties essentielles de soi pleinement engagées.

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