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La Connaissance Silencieuse – La Récapitulation

Dans ce chapitre, Castaneda détaille le troisième pilier de la pratique des sorciers : la « Récapitulation ». Il la décrit comme une procédure pour revivre toutes les expériences de sa vie, avec deux objectifs principaux. Le premier est un objectif cosmologique : satisfaire une force universelle appelée « l’Aigle », qui cherche les expériences de vie d’un être, et non sa force vitale. En offrant un compte rendu détaillé de leur vie, les sorciers peuvent conserver leur force vitale au moment de la mort et s’embarquer dans un voyage de perception en tant qu’êtres inorganiques. Le second objectif est pragmatique : acquérir une « fluidité perceptuelle ». Le fait de revivre des souvenirs force le « point d’assemblage » à se déplacer vers les positions qu’il occupait dans le passé, et ce mouvement répété confère au pratiquant la flexibilité nécessaire pour affronter l’inconnu. Castaneda décrit également la méthode pratique enseignée par don Juan : faire une liste de toutes les personnes connues et utiliser la respiration comme un véhicule pour inspirer l’énergie récupérée et expirer les sentiments indésirables associés à chaque souvenir.

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La Connaissance Silencieuse – Le Rêver

Dans ce chapitre, Castaneda explore « l’art de rêver » (`le rêver`), qu’il définit comme la technique des sorciers pour briser les paramètres de la perception normale et voyager dans l’inconnu. Don Juan explique que le « rêver » d’un sorcier (*ensoñar*) est fondamentalement différent des rêves ordinaires (*soñar*) et repose sur le déplacement délibéré du « point d’assemblage » de sa position habituelle. Cette pratique trouve son origine dans l’observation par les sorciers du mouvement naturel du point d’assemblage pendant le sommeil. La clé de cet art est le développement de « l’attention de rêver », une discipline qui permet au pratiquant de maintenir sa concentration sur les éléments de ses rêves et ainsi d’entrer dans d’autres mondes réels, générateurs d’énergie. Le « rêver » est complété par « l’art de traquer », qui est la capacité de maintenir le point d’assemblage fixé dans une nouvelle position, permettant ainsi l’exploration complète de ces autres royaumes.

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La Connaissance Silencieuse – Le Silence Intérieur

Ce chapitre aborde le « silence intérieur », le cinquième et culminant sujet de la pratique des sorciers, défini par don Juan comme un état de perception libre de pensées et du dialogue interne. Cet état est la matrice d’un saut évolutif appelé « connaissance silencieuse », une forme de savoir instantanée et non cérébrale. Castaneda rapporte que don Juan enseignait que le silence intérieur s’atteint par une discipline persistante, en se forçant à être silencieux pendant des périodes cumulatives jusqu’à ce qu’un seuil personnel soit atteint et que le silence se manifeste spontanément. Il décrit sa propre expérience bouleversante d’avoir atteint ce seuil, ce qui l’a amené à « arrêter le monde » et, pour la première fois, à devenir *conscient* de voir l’énergie directement — une capacité que, selon don Juan, il avait toujours possédée mais dont il n’avait pas eu conscience délibérément.

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La Connaissance Silencieuse – La Série de Westwood

Ce chapitre final est consacré à « La Série de Westwood », un ensemble spécifique de passes magiques qui, selon don Juan, fonctionne comme la « force agglutinante » qui lie les quatre autres domaines d’intérêt des sorciers (le centre des décisions, la récapitulation, le rêver et le silence intérieur) en une unité fonctionnelle. Castaneda explique que la série est divisée en quatre sections, chacune correspondant à l’un de ces domaines. Le reste du chapitre sert de manuel pratique, fournissant des descriptions détaillées de chaque passe magique au sein des quatre sections. Les instructions couvrent les mouvements physiques, les schémas de respiration et le but énergétique spécifique de chaque passe, comme l’activation du centre de décision, le forgeage du corps énergétique ou la préparation au silence intérieur.

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Voler sur les Ailes de l’Intention

Ce chapitre final relate l’expérience de Castaneda après sa rencontre avec le tenant. Il se réveille dans un parc, désorienté, avec Carol Tiggs à ses côtés. Celle-ci lui révèle qu’il était nu et qu’elle a été envoyée par don Juan pour le retrouver. Étrangement, Carol fait preuve d’une lucidité conceptuelle nouvelle, expliquant que le tenant (qu’elle a aussi rencontré) était un homme qui s’est transformé en femme pour échapper aux êtres inorganiques. Dans une chambre d’hôtel où la réalité est instable, elle révèle qu’ils sont en train de « se rêver » dans un temps futur, portés par le don du tenant à Castaneda : les « ailes de l’intention ». Après avoir été englouti par un vortex, Castaneda se réveille seul et apprend de don Juan qu’il a été absent pendant neuf jours et que la vraie Carol Tiggs n’a jamais été là. Don Juan en déduit que le tenant a utilisé l’énergie de Castaneda et celle du corps énergétique de Carol pour créer une « Carol de rêve » faite d’intention pure, fusionnant avec elle pour s’échapper du monde sur les « ailes de l’intention », liant ainsi son destin à celui de Castaneda.

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Traquer les Traqueurs

Ce chapitre détaille une tentative d’accomplir la dernière tâche de la troisième porte : « traquer les traqueurs ». Don Juan charge Castaneda et Carol Tiggs d’utiliser la conscience comme un élément énergétique pour voyager physiquement dans un autre monde. Le plan est de puiser l’énergie du royaume des êtres inorganiques pour alimenter ce voyage. Cependant, la manœuvre est détournée par les êtres inorganiques. Au lieu d’un voyage contrôlé, ils sont projetés à une vitesse fulgurante dans un monde pré-sélectionné, se réveillant nus dans une cabane primitive. Ils découvrent que toute interaction avec ce monde érode leur mémoire de leur origine, créant un « brouillard » qui menace de les piéger. Ils réussissent à s’échapper en se concentrant sur leur souvenir du monde quotidien. Don Juan leur explique plus tard qu’ils ont été absents pendant 18 heures et que leur voyage a été un « fiasco » car les êtres inorganiques les ont manipulés, tentant de les piéger comme les anciens sorciers. La tâche est donc reportée jusqu’à ce qu’ils soient plus forts.

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Le Tenant

Dans ce chapitre, don Juan met fin à l’instruction formelle de Castaneda sur le Rêver, mais lui décrit la quatrième porte : le voyage du corps énergétique vers des lieux spécifiques, y compris des lieux qui n’existent que dans l’intention d’autrui. Pour une dernière leçon, il emmène un Castaneda terrifié dans une ville du sud du Mexique pour une rencontre arrangée avec le « tenant », ou « défiant de la mort », un sorcier ancien avec qui la lignée de don Juan a un pacte. Il explique que cet être échange des « dons de pouvoir »—des positions spécifiques du point d’assemblage et la connaissance pour les utiliser—contre l’énergie des naguals. À l’église, don Juan révèle que le tenant est une femme. Le choc pousse Castaneda à fuir. Don Juan explique que pour un sorcier aussi ancien, le genre est une question de choix, et qu’il a appris que le tenant était à l’origine un homme qui a tordu son point d’assemblage pour devenir physiquement une femme.

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L’Art de Rêver – Note de l’auteur

Dans cette note, l’auteur explique que la sorcellerie que don Juan Matus lui a enseignée ne concerne pas les sortilèges, mais des prémisses spécialisées sur la perception. Il a appelé ce savoir la sorcellerie, un terme qui, selon Castaneda, obscurcit sa vraie nature. Don Juan était un intermédiaire vers un monde invisible appelé la seconde attention, et sa méthode principale pour y accéder était l’art de rêver. Il enseignait que notre monde n’est qu’une des nombreuses couches d’un oignon de réalités que l’on peut percevoir avec suffisamment d’énergie. Castaneda décrit son apprentissage et ses interactions dans la seconde attention avec ses compagnons apprentis, notamment Florinda Donner-Grau, Taisha Abelar et Carol Tiggs, qu’il n’a connus dans la vie ordinaire que bien plus tard. Il lui a fallu quinze ans pour réorganiser ses souvenirs de Rêver. Le but de ce livre est de passer en revue ces leçons, en prélude à une explication du monde qu’ils ont hérité, une tâche que Carol Tiggs considère comme leur expression ultime de gratitude.

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Les Sorciers de L’Antiquité – Une Introduction

Dans ce chapitre, Castaneda relate les enseignements de don Juan sur les sorciers de l’antiquité, qui, bien que brillants, étaient obsédés par le concret et le pouvoir, contrairement aux sorciers modernes qui recherchent l’abstrait : la liberté. Don Juan explique que la plus grande réussite des anciens fut d’apprendre à percevoir directement l’énergie, une capacité appelée le *voir*. Cela nécessite de se défaire du « moule social » de la perception, qui impose que le monde n’est fait que d’objets. Il décrit l’univers comme étant composé de filaments d’énergie incandescents et conscients, et les êtres humains comme des œufs ou des sphères lumineuses d’énergie. Selon les anciens sorciers, la clé de la perception est un point de brillance sur notre corps énergétique appelé le point d’assemblage, qui assemble un certain nombre de filaments énergétiques pour créer notre réalité perçue. Déplacer ce point permet de percevoir d’autres mondes. Un « glissement » du point résulte en la perception d’autres mondes au sein du domaine humain, tandis qu’un « mouvement » hors du corps lumineux conduit à la perception de mondes inconcevables et non humains. Il conclut en expliquant que les anciens sorciers, en découvrant que le point d’assemblage se déplace facilement pendant le sommeil, ont développé l’art de rêver pour contrôler ce déplacement à volonté.

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La Première Porte du Rêver

Don Juan initie Castaneda à la première des sept portes du Rêver. La tâche initiale consiste à « mettre en place le Rêver », c’est-à-dire à contrôler la scène d’un rêve, en commençant par l’exercice de regarder ses propres mains. Face à l’échec de Castaneda, don Juan explique que la première porte est un seuil franchi en prenant conscience de la sensation de s’endormir. Ceci ne peut être accompli que par l’intention, un concept compris non pas par la raison mais par le corps énergétique. Pour illustrer, don Juan prête son énergie à Castaneda, le projetant dans un voyage de Rêver hyper-réel vers un autre monde, lui faisant ainsi comprendre physiquement l’existence d’autres réalités. La véritable tâche, explique-t-il, est de soutenir la vision de n’importe quel objet dans un rêve. Après une longue pratique, Castaneda fait l’expérience d’un rêve « gigantesquement réel », atteignant ainsi la première porte. Don Juan introduit alors la notion d’ « éclaireurs », des énergies étrangères, et explique que le franchissement de la première porte coïncide avec l’atteinte du corps énergétique, ce qui nécessite un redéploiement de l’énergie personnelle, principalement en « perdant l’importance de soi ».

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