Ancien Cycle

La Femme dans l’Église – L’Art de Rêver

Après avoir été laissé par don Juan, Carlos Castaneda s’agenouille dans l’église à côté du Défiant de la mort, un ancien sorcier qui apparaît sous les traits d’une femme. D’abord terrifié, il est hypnotisé par sa voix et sa présence. Il lui offre son énergie librement mais refuse ses « dons de pouvoir » obligatoires. La femme le tire alors dans la seconde attention, révélant l’église et la ville telles qu’elles existaient à une autre époque, un produit de sa propre intention. Elle explique l’art des sorciers de créer des royaumes véritables dans le rêve par la visualisation et la technique des « positions jumelles ». Castaneda explore ce monde onirique tangible avec elle, apprenant que seule elle génère de l’énergie en son sein. L’expérience culmine dans une prise de conscience terrifiante que leur réalité actuelle pourrait aussi être un rêve partagé, le faisant perdre conscience dans une descente tourbillonnante dans les ténèbres.

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Voler sur les Ailes de l’Intention – L’Art de Rêver

Après une rencontre prolongée avec le Défiant de la mort, Carlos Castaneda se réveille et trouve sa condisciple, Carol Tiggs, prenant soin de lui. Désorienté, il apprend d’elle qu’il se trouve dans un hôtel après avoir été trouvé nu près de l’église. Carol, faisant preuve d’une nouvelle lucidité, explique qu’ils sont tous deux en train d’intentionner dans la seconde attention, un don du Défiant de la mort qui leur permet de se rêver dans un autre temps. Castaneda est consumé d’affection pour elle mais est bientôt aspiré dans un vortex. Il se réveille plus tard, seul, et découvre d’un don Juan désemparé qu’il a disparu pendant neuf jours et que la vraie Carol Tiggs n’a jamais été là. Don Juan en déduit que le Défiant de la mort a utilisé sa propre énergie et celle de Castaneda pour créer une « Carol de rêve » de pure intention, et que la vraie Carol et le Défiant de la mort ont maintenant fusionné et se sont échappés de ce monde, volant sur les « ailes de l’intention » — un don abstrait et un destin désormais partagé avec Castaneda.

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La différence entre les femmes et les hommes sur le chemin de la connaissance

« Pendant l’éveil-rêvé, nous avons accès à des ressources cachées, que nous n’utilisons jamais habituellement, » dit Nelida, expliquant que, à l’instant où je vis mon essai, je me souvins des indices que le gardien m’avait donnés. Remarquant mon expression incrédule, elle

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Delia parle de l’esclavage silencieux des femmes

Un dialogue intense entre Delia et Florinda a lieu alors qu’elles voyagent en voiture. La conversation commence par l’admiration de Delia pour les guerriers Yaqui, qui évolue rapidement vers une discussion philosophique sur les différents types de guerre et de liberté. Delia expose ensuite l’idée que les femmes, en raison de leur condition féminine et de leur sexualité, sont esclaves des hommes, même dans la société moderne.

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Journal d’Herméneutique Appliquée – Questions sur la Voie du Guérrier : Le chemin sans professeur, le plan de Carlos et la Tenségrité

Carlos Castaneda répond aux questions les plus fréquentes sur son rôle et sur la nature de la Tenségrité et de la voie des guerriers. Il précise qu’il se considère comme un conseiller, visant à guider les autres vers la liberté à partir d’une « vue du pont » – un état de silence total où l’on perçoit le présent sans les préjugés du passé ou de l’avenir. Il insiste sur le fait que le chemin ne consiste pas à suivre un gourou personnel, car don Juan lui-même était un sorcier perpétuant une lignée, et non un enseignant au sens conventionnel du terme. Le véritable guide est l’esprit impersonnel ou la force vitale, accessible par le silence intérieur. Castaneda explique que la Tenségrité est un système modernisé de « passes magiques » – des mouvements développés par d’anciens chamans mexicains pour percevoir directement l’énergie – qui ont été gardées secrètes jusqu’à présent, car la lignée de don Juan s’achève avec ses quatre disciples, ce qui leur permet de partager ce savoir pour le bénéfice de tous, en promouvant le bien-être et en se libérant des contraintes de la perception quotidienne et de l’importance de soi.

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Journal d’Herméneutique Appliquée – Questions sur la Voie du Guérrier: Quel est l’intérêt de faire toutes ces pratiques ?

Dans cette section, Castaneda répond à deux questions courantes. La première concerne le moment où un praticien parviendra à « voir », c’est-à-dire à percevoir directement l’énergie. Il explique que si les pratiques sont importantes, l’élément crucial est de « vouloir » le résultat – l’état que les sorciers appellent « arrêter le monde », que l’on atteint en effaçant l’importance que l’on se donne. La deuxième question porte sur la peur de sensations physiques étranges pendant la Tenségrité. Castaneda raconte comment don Juan Matus a expliqué ces sensations non pas comme une manipulation extérieure, mais comme des réponses physiologiques naturelles ou comme le produit de la propre mentalité de victime. Le conseil de don Juan était de contrer la peur en étant « impeccable ».

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Journal d’Herméneutique Appliquée – Quatrième Principe de la Voie du Guérrier: Le corps d’énergie

Don Juan Matus expliqua que, depuis des temps immémoriaux, les sorciers ont donné le nom de corps d’énergia à une configuration spéciale d’énergie qui appartient individuellement à chaque être humain. Il appelait également cette configuration le corps de rêve, ou

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L’Impulsion de la Terre – Le Feu du dedans

Don Juan reprend ses enseignements en révélant la découverte des anciens voyants selon laquelle la Terre elle-même est un être sensible avec son propre cocon lumineux. Il explique que la Terre peut fournir un formidable élan aux guerriers, une impulsion clé pour déplacer le point d’assemblage et entrer dans d’autres mondes. Castaneda, avec l’aide de Genaro, expérimente un tel déplacement, entrant dans un terrifiant monde « infernal » grâce à la démarche du pouvoir et aux émanations de la Terre. Cette expérience, guidée par le silence intérieur, souligne que l’inconnu n’est pas seulement interne mais existe dans l’immensité des émanations de la Terre. Don Juan et Genaro, révélés à Castaneda par la « vision » comme des maîtres agresseurs (stalkers), démontrent comment ils manipulent sa perception à des fins d’enseignement. Castaneda est également témoin de la disparition de Genaro, qui entre pleinement dans un autre monde, soulignant que la position du point d’assemblage définit la réalité. Le chapitre insiste sur le fait que seuls les guerriers disciplinés avec un silence intérieur total peuvent utiliser en toute sécurité l’élan de la Terre pour assembler et naviguer dans ces autres mondes, un exploit que les anciens voyants ont souvent mal compris.

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La Force Tournante – Le Feu du dedans

Don Juan poursuit son instruction en incitant Castaneda à voir les émanations de l’Aigle et le cocon de l’homme grâce à un déplacement contrôlé de son point d’assemblage. Il explique l’interaction de la volonté et de l’intention dans le mouvement du point d’assemblage, guidant Castaneda vers une position de rêverie pour observer des êtres lumineux. Castaneda fait l’expérience saisissante de la force tournante, ou « tumbler », perçue comme des boules de feu qui le frappent, révélant la fonction protectrice des « boucliers » humains (intérêts dévorants) contre cette force létale. Don Juan explique que perdre la forme humaine est une étape inévitable pour les guerriers, marquant un déplacement permanent du point d’assemblage loin de sa fixation d’origine, entraînant la perte irréversible de notre affiliation à la force qui fait de nous des « personnes ». Il élabore sur la force tournante comme le moyen par lequel l’Aigle distribue la vie et recueille la mort, distinguant entre ses aspects destructeur (« tombant ») et sustentateur de vie (« circulaire »). Castaneda se souvient avec vivacité avoir vu le tumbler lors d’un événement précédent à Mexico, ce qui entraîne une discussion plus approfondie sur sa nature et la vulnérabilité de la faille dans le cocon. Don Juan conclut en contrastant l’obsession fatale des anciens voyants pour l’aspect destructeur de la force tournante (qui les conduisait à y être absorbés, ou même à se transformer en arbres pour l’éviter) avec le but des nouveaux voyants de se désintégrer totalement dans les émanations de l’Aigle par une compréhension équilibrée et l’impeccabilité.

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Le Moule de l’Homme – Le Feu du dedans

Don Juan conclut son explication de la maîtrise de la conscience en assignant à Castaneda la tâche de briser la barrière de la perception sans aide, soulignant qu’un échec réduirait son apprentissage à de simples mots. Il décrit la barrière comme un « mur de brouillard » et insiste sur l’importance d’un état sans dialogue intérieur pour que le point d’assemblage se déplace. La véritable clé du déplacement du point d’assemblage, révèle don Juan, est la maîtrise de la conscience elle-même, qui libère le point en écartant son « inventaire ». Il instruit ensuite Castaneda de voir le moule de l’homme, une étape cruciale pour libérer tous les liens de son point d’assemblage. Castaneda se souvient d’une expérience antérieure où il avait vu le moule de l’homme comme une lumière radieuse et une divinité masculine, une « vision fortuite » que don Juan clarifie comme un « prototype statique de l’humanité sans aucun pouvoir ». Il lutte avec les implications sacrilèges mais est finalement convaincu par une expérience directe du moule comme une lumière ambrée infinie, ressentant une affection profonde et désintéressée. Don Juan explique que de tels déplacements, en particulier ceux induits par les plantes de pouvoir, soulignent la nature provisoire de la perception. Il précise que voir le moule comme un homme est un déplacement latéral, tandis que le voir comme une lumière (ce que Castaneda réalise indépendamment) signifie un déplacement plus profond et plus significatif dans la section médiane des émanations de l’homme, conduisant à une compréhension profonde et impartiale de sa véritable nature en tant que modèle, et non créateur.

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