Ancien Cycle

Se Rendre Accessible au Pouvoir

Après une expérience intense avec le peyotl et la révélation d’être un « homme choisi » par Mescalito, Carlos se sent mal. Don Juan l’initie au concept d’être « accessible au pouvoir », en commençant par le « rêver » (dreaming). Il lui enseigne à regarder ses mains dans ses rêves pour acquérir un contrôle délibéré sur eux, insistant sur le fait que le « rêver » est une réalité aussi, sinon plus, réelle que le monde de l’éveil pour un guerrier. Plus tard, Don Juan mène Carlos à un « lieu de pouvoir » dans une gorge, où il lui donne de la « viande-pouvoir ». Là, dans l’obscurité, Carlos est confronté à une créature étrange, une « branche sèche » animée par le pouvoir, qu’il prend d’abord pour un animal monstrueux. Don Juan explique que Carlos a « gaspillé » cette expérience en la rationalisant au lieu de se laisser emporter par la vision et de « stopper-le-monde », une technique qui implique l’effondrement de la réalité ordinaire.

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Le Tempérament du Guerrier

Carlos accompagne Don Juan dans un lieu de pouvoir pour « s’enterrer » et acquérir du pouvoir. Don Juan explique que cet endroit est un lieu de révélation où les guerriers se « terrent » pour des transformations. Il insiste sur le fait que le guerrier est guidé par une « intention inflexible » et n’est pas affecté par des éléments extérieurs comme les animaux. Confronté à sa propre tristesse et à l’idée d’être une « feuille à la merci du vent », Carlos apprend que la perfection de l’esprit du guerrier est la seule tâche digne de l’homme, exigeant un contrôle de soi et un abandon complet. Don Juan valide les progrès de Carlos dans le « rêve » et l’encourage à cesser de prendre des notes, car la « vivacité » des rêves est une barrière. Il enseigne la technique pour « élaborer le rêve », en se concentrant sur les mains, puis d’autres éléments, et enfin à « voyager » vers des lieux connus dans les rêves. Le chapitre se termine par une expérience intense où Carlos, sous l’influence du « pouvoir » du crépuscule, perçoit le monde de manière altérée et est témoin d’une « bataille de pouvoir » avec une entité invisible, nécessitant de se cacher et de rester immobile.

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Une Bataille de Pouvoir

Carlos accompagne Don Juan vers un nouveau « lieu de pouvoir » dans les montagnes pour y chasser le pouvoir. Don Juan explique que le pouvoir est une sensation personnelle, inexplicable, que l’on peut emmagasiner. Il donne à Carlos de la « nourriture-pouvoir » (viande de cerf) pour l’aider dans cette quête. Carlos apprend à « sentir » le vent et à anticiper ses changements, ce qui est une forme de chasse au pouvoir. Ils se préparent à camper dans une caverne en altitude. Don Juan pousse Carlos à rester impassible face aux phénomènes étranges qui se produisent à la tombée de la nuit, notamment un banc de brouillard qui prend des formes inhabituelles et semble être un « pont » de pouvoir. Carlos expérimente une vision intense de ce pont, mais Don Juan l’interrompt pour le protéger, expliquant qu’il ne possède pas encore assez de pouvoir pour affronter de telles manifestations seul. Il souligne que ces expériences sont le début d’une « bataille de pouvoir » et que la capacité à « stopper-le-monde » est essentielle pour y faire face.

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La Dernière Résistance du Guerrier

Carlos accompagne Don Juan vers un ancien lieu de pouvoir dans les montagnes, où des guerriers se « terrent » pour des révélations. Don Juan y construit une cage pour « enterrer » Carlos, expliquant que c’est pour emmagasiner du pouvoir et des révélations, et qu’un guerrier, guidé par une intention inflexible, est à l’abri des dangers. Carlos est envahi par la tristesse et le remords de sa vie passée, mais Don Juan insiste sur la « perfection de l’esprit du guerrier » qui exige de ne pas s’apitoyer sur soi-même. Le chapitre aborde ensuite les progrès de Carlos dans le « rêve » et les techniques pour contrôler ses visions, notamment en regardant ses mains et en « voyageant » vers des lieux connus. Don Juan révèle que le sommet de cette colline sera le lieu de la « dernière danse » de Carlos, un rituel où le guerrier, confronté à sa mort, récapitule sa vie et exprime son pouvoir.

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La Marche de Pouvoir

Carlos débute un voyage avec Don Juan pour « chasser le pouvoir » dans les montagnes, apprenant que cette quête ne peut être planifiée et qu’elle dépend de la « sensation » personnelle. Don Juan partage l’idée que le pouvoir est « personnel » et peut être emmagasiné, citant l’exemple de son propre benefactor. Carlos expérimente la « nourriture-pouvoir » et apprend à sentir le vent pour se protéger. Don Juan révèle que le corps de Carlos « a besoin » d’apprendre et de vivre des expériences intenses pour accumuler du pouvoir, notamment la « marche de pouvoir » dans l’obscurité. Il insiste sur la confiance en son « pouvoir personnel » et l’abandon, car « la nuit est pouvoir ». Carlos est confronté à des « entités de la nuit », des êtres réels et dangereux pour ceux qui manquent de pouvoir. Don Juan le laisse affronter seul ces entités pour qu’il s’éprouve, avant de lui annoncer qu’il a trouvé un « adversaire valable » : un humain. Le chapitre se termine par l’introduction du concept de « ne-pas-faire », une technique pour accumuler du pouvoir en agissant à l’encontre de ses habitudes sensorielles et mentales, symbolisée par l’observation des ombres des feuilles plutôt que des feuilles elles-mêmes.

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Ne-pas-faire

Carlos, après une expérience intense avec le brouillard et l’éclair, ressent les effets des « entités » sur son corps et est conseillé par Don Juan de se reposer à son « lieu de prédilection ». Là, il expérimente un profond bien-être et se confie à Don Juan sur son sentiment d’être une personne « mauvaise » et incapable d’aimer. Don Juan le réprimande pour son auto-importance et insiste sur l’importance du « bien-être » comme une condition à cultiver. Il révèle que l’effort pour se rendre misérable est le même que celui pour se rendre fort. Don Juan commence alors à expliquer plus concrètement le concept de « ne-pas-faire », non pas comme une absence d’action, mais comme un moyen de percevoir le monde au-delà de sa description habituelle. Il illustre le « ne-pas-faire » en montrant à Carlos comment voir les ombres d’une manière qui révèle des « lignes du monde » et transforme la perception d’un simple galet en un « monde immense ». Il explique que « ne-pas-faire » est un acte de pouvoir qui défie la perception ordinaire et peut être appliqué à tous les aspects de la vie d’un guerrier, y compris la pratique du rêve. Pour aider Carlos à surmonter sa propre perception « pourrie » de lui-même, Don Juan lui propose un exercice radical : mentir à lui-même pendant huit jours sur sa propre nature, afin de réaliser que le « faire » de se percevoir d’une certaine manière est arbitraire.

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L'Anneau de Pouvoir

Carlos est en voyage avec Don Juan dans des montagnes volcaniques. Don Juan lui enseigne le « ne-pas-faire » en observant la lumière du soleil sur la roche et en percevant des « fibres de lumières entremêlées » et des « points lumineux » dans le paysage. Carlos découvre un « objet-pouvoir », un petit caillou, qu’il doit conserver. Ils rencontrent ensuite de jeunes apprentis sorciers qui cherchent des cristaux de quartz-pouvoir, des armes de sorcellerie, et apprennent comment attirer et maîtriser un allié pour les imprégner de pouvoir. Don Juan utilise un « déguisement » mystérieux, perçu différemment par Carlos et les apprentis, pour illustrer le « ne-pas-faire » et l’idée que la réalité est façonnée par notre « faire » collectif. Il explique que chacun naît avec un « anneau de pouvoir » lié au « faire » du monde, et qu’un homme de connaissance développe un « anneau de ne-pas-faire » pour percevoir d’autres mondes. Carlos, bien que dérouté par ces concepts, admet que son expérience avec Don Juan a déjà brisé sa vision habituelle du monde.

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Réassertions Venues du Monde Qui Nous Entoure

Dans ce premier chapitre, Carlos Castaneda relate ses débuts avec Don Juan Matus, un sorcier Yaqui qu’il espère engager comme informateur pour ses recherches sur le peyotl. Cependant, Don Juan se montre insaisissable et mystérieux, refusant toute compensation monétaire et l’invitant à une « marche » dans le désert où il ne parle pas de plantes, mais de la sentience du monde et de la nécessité d’être en accord avec lui. Le regard perçant de Don Juan paralyse Carlos, remettant en question sa capacité habituelle à « s’en sortir ». Don Juan adapte même une parabole pour se moquer subtilement des tentatives de Carlos de « se préparer ». La rencontre se termine avec Don Juan refusant catégoriquement toute photo ou enregistrement, insistant sur « l’esprit » comme l’unique chose indispensable, laissant Carlos perplexe et intrigué par cette nouvelle approche de la connaissance.

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Effacer sa Propre-Histoire

Dans ce chapitre, Carlos Castaneda tente d’obtenir des informations généalogiques de Don Juan, mais se heurte à une résistance inattendue. Don Juan refuse de partager son histoire personnelle, affirmant qu’il l’a « laissée tomber » car elle n’était plus nécessaire. Il explique que la réalité que nous connaissons est une description que l’on nous a « gavée » dès la naissance et que pour un sorcier, cette description n’est qu’une parmi tant d’autres. Don Juan soutient que l’histoire personnelle est un fardeau qui nous rend prévisibles et nous limite, nous obligeant à constamment la renouveler. Il incite Carlos à « effacer » la sienne en ne révélant pas ce qu’il fait et en s’éloignant de ceux qui le connaissent bien, afin de créer un « brouillard » autour de lui et d’atteindre une « liberté ultime ». Carlos se sent dérouté et parfois irrité par ces concepts, mais il est aussi fasciné par l’idée d’une vie sans routines, où l’incertitude devient une source d’excitation et de vigilance.

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Perdre sa Propre-Importance

Carlos Castaneda, toujours en quête d’informations sur le peyotl, accompagne Don Juan dans une marche dans le désert. Don Juan ne lui enseigne pas sur les plantes directement, mais plutôt une « forme appropriée de marche » et l’importance de ne pas se prendre trop au sérieux. Il critique l’excès de « propre-importance » de Carlos, le comparant à un cheval avec des œillères qui ne voit que lui-même. Don Juan démontre l’interconnexion du monde en dialoguant avec les plantes et en interprétant des signes naturels comme des présages ou des « accords ». Il insiste sur la gratitude envers les plantes et les éléments naturels, même lorsqu’il les récolte. Carlos, confronté à l’étrangeté des enseignements et à la capacité de Don Juan à le déstabiliser, est à la fois irrité et fasciné par la profondeur de cette sagesse qui échappe à sa logique rationnelle. Il se rend compte que l’apprentissage nécessite un abandon de son ego et de sa vision du monde, une tâche ardue pour lui.

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