transformation

Briser les Routines de la Vie

Carlos observe des rongeurs et apprend à fabriquer des pièges, mais Don Juan le surprend en agissant comme une sirène d’usine pour marquer les « routines » de la journée. Don Juan explique qu’un vrai chasseur n’a pas de routines, ce qui est son « suprême avantage », contrairement aux animaux qui sont prévisibles. Il insiste sur le fait que Carlos, comme une proie, est lui-même facile à prévoir en raison de ses propres routines. Pour changer, il doit les « briser ». Don Juan raconte ensuite sa propre rencontre avec un « cerf magique » qui lui a parlé, un être sans routine qui a transcendé la peur. Carlos, incrédule face à cette histoire, est forcé de considérer la possibilité de mondes au-delà de sa compréhension rationnelle.

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La Dernière Résistance du Guerrier

Carlos accompagne Don Juan vers un ancien lieu de pouvoir dans les montagnes, où des guerriers se « terrent » pour des révélations. Don Juan y construit une cage pour « enterrer » Carlos, expliquant que c’est pour emmagasiner du pouvoir et des révélations, et qu’un guerrier, guidé par une intention inflexible, est à l’abri des dangers. Carlos est envahi par la tristesse et le remords de sa vie passée, mais Don Juan insiste sur la « perfection de l’esprit du guerrier » qui exige de ne pas s’apitoyer sur soi-même. Le chapitre aborde ensuite les progrès de Carlos dans le « rêve » et les techniques pour contrôler ses visions, notamment en regardant ses mains et en « voyageant » vers des lieux connus. Don Juan révèle que le sommet de cette colline sera le lieu de la « dernière danse » de Carlos, un rituel où le guerrier, confronté à sa mort, récapitule sa vie et exprime son pouvoir.

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Stopper-le-monde

Carlos, bien que sa perception du monde ait été ébranlée par Don Genaro, persiste à chercher des explications logiques, ce que Don Juan qualifie de « laisser-aller ». Don Juan refuse de lui donner plus d’explications et l’envoie seul dans les « montagnes amies » pour « stopper-le-monde » en utilisant le « ne-pas-faire » qu’il a appris. Carlos erre, tentant de « sentir » les lieux, jusqu’à ce qu’il observe un scarabée, puis perçoive une ombre qui le traverse, et une « exultation » le saisit, réalisant son égalité avec l’insecte face à la mort. Il entre alors en « conversation » avec un coyote, qui lui « parle » avec une lucidité surprenante, déclenchant chez Carlos une vision iridescente similaire à une expérience passée sous peyotl. Il « voit les lignes du monde », atteignant un état d’euphorie et de paix profonde. Don Juan confirme que Carlos a « stoppé-le-monde » et explique que cela signifie que le monde tel que les gens le décrivent s’est arrêté, permettant à Carlos de « voir » le monde tel que les sorciers le voient, un monde où les animaux parlent et les « lignes du monde » sont visibles. Don Juan insiste sur la nécessité pour Carlos de rencontrer et d’apprivoiser l’allié pour continuer son apprentissage, car il est désormais à mi-chemin entre le monde ordinaire et celui des sorciers.

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Le Voyage à Ixtlan

Carlos rend une dernière visite à Don Juan, accompagné de Don Genaro. La présence de Don Genaro et ses « clowneries » forcent Carlos à remettre en question sa perception habituelle du monde et à « stopper-le-monde » plus profondément. Don Genaro démontre des actions inexplicables par la logique ordinaire, comme sauter et « disparaître » sa voiture, ce qui pousse Carlos à admettre que sa réalité est fissurée. Don Juan explique que ces événements sont des tentatives pour forcer Carlos à « voir » le monde tel que les sorciers le voient, en utilisant le « ne-pas-faire » et l' »anneau de pouvoir » du sorcier. Don Juan révèle que le chemin du sorcier est un « voyage sans retour » vers « Ixtlan », un lieu métaphorique où l’on doit laisser derrière soi toutes les attaches terrestres, y compris les personnes aimées. Il explique que les rencontres de Don Genaro avec des « voyageurs fantômes » sont des manifestations de cette réalité où les sentiments et les liens passés ne sont plus concrets. Carlos, bien que dévasté par l’idée de cette perte, ressent un élan d’euphorie et de clarté, comprenant que le guerrier doit équilibrer la terreur et la merveille d’être un homme. Il est finalement laissé seul pour son « rendez-vous » avec l’allié, sachant que son apprentissage est irréversible.

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Assumer une Totale Responsabilité

Carlos rend visite à Don Juan après avoir longuement réfléchi à l’épisode du faucon blanc et à la notion de la mort comme conseiller. Il interroge Don Juan sur sa capacité à « voir » sa mort et son origine, ce à quoi Don Juan répond que c’est le fruit de l’absence d’histoire personnelle et d’une perte de propre-importance. Don Juan souligne que les explications ne servent à rien, seule l’action compte, et que Carlos ne prend pas la pleine responsabilité de ses décisions. Pour illustrer son propos sur la responsabilité et la mort, Don Juan raconte l’histoire d’un jeune homme qui, cherchant le pouvoir, choisit des gourdes de nourriture au lieu d’un « esprit-cerf » offert par un vieil homme sage. Le jeune homme, par son ignorance du pouvoir, détruit les gourdes par rage, n’ayant pas compris que la nourriture elle-même pouvait être une forme de pouvoir. Don Juan explique que dans un monde où la mort est un chasseur, chaque décision doit être prise sans doute ni remords, et la pleine responsabilité de ses actes est primordiale.

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