rêver

La Connaissance Silencieuse – Introduction

Dans cette introduction, Castaneda présente le concept central de la « connaissance silencieuse », décrit par son maître, don Juan Matus, comme le but ultime des sorciers du Mexique ancien. Cet état de conscience révèle instantanément toute la connaissance pertinente directement à l’être, et non au mental. Don Juan a expliqué que son prélude est le « silence intérieur », un état libre du dialogue interne. Castaneda relate sa difficulté à comprendre ces concepts jusqu’à ce que don Juan les illustre avec l’idée des « lecteurs de l’infini », une condition dans laquelle un chaman, à partir du silence intérieur, peut percevoir et « lire » directement l’énergie. Il introduit également les cinq piliers de la quête de cette connaissance : les passes magiques, le centre des décisions, la Récapitulation, le Rêver et le Silence Intérieur. Finalement, il explique que, étant le dernier de son lignage, lui et ses compagnons ont décidé de rendre publiques les « passes magiques » sous le nom de « Tensegrité ».

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La Connaissance Silencieuse – Les Passes Magiques

Dans ce chapitre, Castaneda relate sa première discussion approfondie avec don Juan Matus sur les « passes magiques », qui a débuté par une critique de son état physique. Don Juan révèle qu’il enseignait les passes à Castaneda depuis le début, déguisées en son habitude de « faire craquer ses articulations ». Il explique que ces mouvements ne sont pas de simples exercices physiques mais qu’ils sont « magiques » car ils peuvent interrompre le flux habituel des pensées et des comportements, ce qu’il compare à la rupture des « lignes de similarité » qui régissent la perception ordinaire du monde comme quelque chose de fixe. Don Juan choque également Castaneda en affirmant que le mental est une « installation étrangère » et que les passes aident à surmonter sa domination. Il révèle que l’origine des passes se trouve dans les pratiques de *rêver* des anciens sorciers, qui les ont découvertes comme un moyen de recréer des états de bien-être.

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Les Sorciers de L’Antiquité – Une Introduction

Dans ce chapitre, Castaneda relate les enseignements de don Juan sur les sorciers de l’antiquité, qui, bien que brillants, étaient obsédés par le concret et le pouvoir, contrairement aux sorciers modernes qui recherchent l’abstrait : la liberté. Don Juan explique que la plus grande réussite des anciens fut d’apprendre à percevoir directement l’énergie, une capacité appelée le *voir*. Cela nécessite de se défaire du « moule social » de la perception, qui impose que le monde n’est fait que d’objets. Il décrit l’univers comme étant composé de filaments d’énergie incandescents et conscients, et les êtres humains comme des œufs ou des sphères lumineuses d’énergie. Selon les anciens sorciers, la clé de la perception est un point de brillance sur notre corps énergétique appelé le point d’assemblage, qui assemble un certain nombre de filaments énergétiques pour créer notre réalité perçue. Déplacer ce point permet de percevoir d’autres mondes. Un « glissement » du point résulte en la perception d’autres mondes au sein du domaine humain, tandis qu’un « mouvement » hors du corps lumineux conduit à la perception de mondes inconcevables et non humains. Il conclut en expliquant que les anciens sorciers, en découvrant que le point d’assemblage se déplace facilement pendant le sommeil, ont développé l’art de rêver pour contrôler ce déplacement à volonté.

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Se Rendre Accessible au Pouvoir

Après une expérience intense avec le peyotl et la révélation d’être un « homme choisi » par Mescalito, Carlos se sent mal. Don Juan l’initie au concept d’être « accessible au pouvoir », en commençant par le « rêver » (dreaming). Il lui enseigne à regarder ses mains dans ses rêves pour acquérir un contrôle délibéré sur eux, insistant sur le fait que le « rêver » est une réalité aussi, sinon plus, réelle que le monde de l’éveil pour un guerrier. Plus tard, Don Juan mène Carlos à un « lieu de pouvoir » dans une gorge, où il lui donne de la « viande-pouvoir ». Là, dans l’obscurité, Carlos est confronté à une créature étrange, une « branche sèche » animée par le pouvoir, qu’il prend d’abord pour un animal monstrueux. Don Juan explique que Carlos a « gaspillé » cette expérience en la rationalisant au lieu de se laisser emporter par la vision et de « stopper-le-monde », une technique qui implique l’effondrement de la réalité ordinaire.

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Le Tempérament du Guerrier

Carlos accompagne Don Juan dans un lieu de pouvoir pour « s’enterrer » et acquérir du pouvoir. Don Juan explique que cet endroit est un lieu de révélation où les guerriers se « terrent » pour des transformations. Il insiste sur le fait que le guerrier est guidé par une « intention inflexible » et n’est pas affecté par des éléments extérieurs comme les animaux. Confronté à sa propre tristesse et à l’idée d’être une « feuille à la merci du vent », Carlos apprend que la perfection de l’esprit du guerrier est la seule tâche digne de l’homme, exigeant un contrôle de soi et un abandon complet. Don Juan valide les progrès de Carlos dans le « rêve » et l’encourage à cesser de prendre des notes, car la « vivacité » des rêves est une barrière. Il enseigne la technique pour « élaborer le rêve », en se concentrant sur les mains, puis d’autres éléments, et enfin à « voyager » vers des lieux connus dans les rêves. Le chapitre se termine par une expérience intense où Carlos, sous l’influence du « pouvoir » du crépuscule, perçoit le monde de manière altérée et est témoin d’une « bataille de pouvoir » avec une entité invisible, nécessitant de se cacher et de rester immobile.

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Ne-pas-faire

Carlos, après une expérience intense avec le brouillard et l’éclair, ressent les effets des « entités » sur son corps et est conseillé par Don Juan de se reposer à son « lieu de prédilection ». Là, il expérimente un profond bien-être et se confie à Don Juan sur son sentiment d’être une personne « mauvaise » et incapable d’aimer. Don Juan le réprimande pour son auto-importance et insiste sur l’importance du « bien-être » comme une condition à cultiver. Il révèle que l’effort pour se rendre misérable est le même que celui pour se rendre fort. Don Juan commence alors à expliquer plus concrètement le concept de « ne-pas-faire », non pas comme une absence d’action, mais comme un moyen de percevoir le monde au-delà de sa description habituelle. Il illustre le « ne-pas-faire » en montrant à Carlos comment voir les ombres d’une manière qui révèle des « lignes du monde » et transforme la perception d’un simple galet en un « monde immense ». Il explique que « ne-pas-faire » est un acte de pouvoir qui défie la perception ordinaire et peut être appliqué à tous les aspects de la vie d’un guerrier, y compris la pratique du rêve. Pour aider Carlos à surmonter sa propre perception « pourrie » de lui-même, Don Juan lui propose un exercice radical : mentir à lui-même pendant huit jours sur sa propre nature, afin de réaliser que le « faire » de se percevoir d’une certaine manière est arbitraire.

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