recapitulation

Le Voyage Définitif – L’Intention de l’Infini

Dans ce chapitre, don Juan demande à Carlos Castaneda de raconter en détail son premier voyage pour le trouver, en particulier ses rencontres avec deux hommes, Jorge Campos et Lucas Coronado. Castaneda décrit comment sa recherche l’a mené à Guaymas, où il a rencontré Jorge Campos, un entrepreneur yaqui charismatique mais trompeur qui a promis de le conduire à don Juan moyennant des honoraires exorbitants. Campos l’a d’abord présenté à Lucas Coronado, un chaman et fabricant de masques yaqui truculent. Après une série d’événements manipulateurs, Castaneda finit par trouver don Juan par l’intermédiaire de Lucas Coronado et de son fils, Ignacio. En entendant toute l’histoire, don Juan révèle que Campos et Coronado n’étaient pas de simples obstacles, mais des parties essentielles d’une carte tracée par « l’intention de l’infini ». Il explique que Campos, l’escroc impitoyable, et Coronado, l’artiste sensible et souffrant, représentent les deux extrêmes contradictoires de l’être de Castaneda, et que leurs actions, guidées par l’infini, étaient nécessaires pour amener Castaneda sur son chemin de sorcier.

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Le Voyage Définitif – La Fin d’une Ère : Les Préoccupations Profondes de la Vie Quotidienne

Dans ce chapitre, Castaneda, ressentant une étrange agitation émotionnelle, demande conseil à don Juan. Don Juan explique que ce trouble signifie la « fin d’une ère » dans sa vie, alors que sa perception change et que son temps dans le monde ordinaire s’épuise. À la demande de don Juan pour une « conversation formelle », Castaneda raconte une récente tentative de changer sa vie en déménageant dans une nouvelle ville pour des cours d’été. Là, il a accepté un travail d’écoute de bandes de personnes discutant de leurs problèmes quotidiens et a été horrifié de réaliser que leurs plaintes répétitives et égocentriques étaient identiques aux siennes, brisant son sentiment d’individualité. Sa désillusion a été aggravée lorsque son patron, un psychiatre, l’a soumis à un long récit sordide et apitoyé d’une rencontre sexuelle ratée. Le coup de grâce est venu de son pompeux professeur d’anthropologie, qui a fait une blague obscène en classe, faisant s’effondrer le monde de Castaneda sous le poids des « préoccupations profondes » du quotidien. Accablé, il s’est enfui à Los Angeles, une expérience que don Juan trouve hilarante, l’expliquant comme le vieux monde de Castaneda le frappant de sa queue alors qu’il touche à sa fin.

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Le Voyage Définitif – Au-delà de la Syntaxe : Le Placeur

Dans ce chapitre, don Juan initie Castaneda à la technique de sorcellerie de la « récapitulation » — un récit formel et méticuleux de sa vie entière afin de créer un « espace » pour de nouvelles connaissances. Il explique la vision des sorciers de l’univers, où la perception est assemblée au « point d’assemblage » lorsque les filaments d’énergie de la « mer sombre de la conscience » sont interprétés. Le but de la récapitulation est d’offrir ses expériences de vie à cette conscience cosmique au moment de la mort, sauvant ainsi sa force vitale. Pour commencer ce processus, don Juan dit à Castaneda qu’il doit d’abord trouver un « placeur », un souvenir unique et puissamment clair qui illuminera tous les autres. Laissé à cette tâche, Castaneda se souvient vivement d’un événement marquant de son enfance : être un prodige du billard secrètement employé par un joueur notoire, Falelo Quiroga. Cet arrangement culmine lorsque Quiroga exige de manière menaçante que Castaneda perde intentionnellement une partie à gros enjeu. Avant que Castaneda ne soit forcé de choisir, sa famille déménage, laissant le dilemme non résolu. Don Juan explique que ce souvenir est le placeur parfait, car il résume le conflit central et non résolu de la vie de Castaneda : être piégé entre le désir d’embrasser l’infini et l’envie simultanée de s’enfuir.

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Le Voyage Définitif – L’Interaction de l’Énergie sur l’Horizon

Dans ce chapitre final, Castaneda décrit l’aboutissement de sa récapitulation. Le souvenir initial du « placeur » a débloqué un flux de récollections inarrêtable et d’une clarté exaspérante, chacune étant revécue avec une intensité supérieure à l’expérience originale. Il raconte des souvenirs traumatisants d’une chute quasi mortelle d’un échafaudage et d’une rencontre terrifiante avec un chien, réalisant qu’il revivait littéralement les expériences et « sautait » à travers le temps. Don Juan explique que c’est son « vrai mental » qui émerge et qu’une « installation étrangère » s’effondre, un processus qui arrache les sorciers à leur « syntaxe » normale. Plus tard, une série de récollections vives révèle le besoin profondément ancré de Castaneda de contrôler tout le monde autour de lui. Une nuit, ce processus atteint son paroxysme lorsqu’il fait l’expérience de « l’interaction de l’énergie sur l’horizon » que don Juan avait décrite : un point rouge grenade explose en un texte illisible et des voix brouillées. Don Juan confirme que c’était la « prise de contrôle » de l’infini et lui dit qu’il doit maintenant apprendre à « lire l’énergie » directement, une perception qui est un événement « au-delà de la syntaxe de notre langage ».

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Le Voyage Définitif – Commencer le Voyage Définitif : Le Saut dans l’Abîme

Dans ce chapitre culminant, don Juan annonce que son temps sur Terre est terminé et qu’il part pour son « voyage définitif ». Sur une mesa isolée, il dit à Castaneda que sa dernière tâche en tant qu’apprenti est de sauter dans un abîme, un acte qui le plongera dans l’infini. Avant le saut, cependant, Castaneda doit dire au revoir à tous ceux envers qui il est endetté. Il raconte trois relations formatrices de son enfance : avec M. Acosta, un chasseur qui lui a enseigné la solitude ; avec Sho Velez, un jeune ami dont le courage lui a appris qu’il faut avoir quelque chose pour quoi mourir ; et avec sa grand-mère et son fils adoptif Antoine, dont le départ dramatique lui a enseigné la finalité du temps. Après avoir crié ses remerciements à ces « fantômes », don Juan donne ses derniers conseils, exhortant Castaneda à être impeccable et à oublier le soi. Ensuite, don Juan et son groupe de quinze sorciers se transforment en êtres lumineux et montent dans le ciel. Sachant que son temps est également écoulé, Castaneda court à toute vitesse et saute dans l’abîme.

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La Troisième Porte du Rêve – L’Art de Rêver

Carlos Castaneda entre dans la troisième porte du rêve, où le but est de fusionner sa réalité onirique avec la réalité quotidienne en consolidant son corps énergétique. Il lutte contre la compulsion à être absorbé par des détails insignifiants dans ses rêves, un défi que don Juan attribue à l’inexpérience du corps énergétique. Don Juan souligne le rôle du point d’assemblage dans ce processus et révèle que le corps physique de Castaneda a été enlevé par des êtres inorganiques, pour être secouru par don Juan et ses compagnons, dont Carol Tiggs, qui ont collectivement déplacé leurs points d’assemblage. Castaneda apprend que sa difficulté à se mouvoir dans les rêves est due à sa tentative de « marcher » son corps énergétique, alors qu’il devrait glisser ou s’envoler. Don Juan fixe ensuite la tâche suivante : pratiquer la vision de l’énergie dans ses rêves, la véritable mesure pour déterminer s’il se trouve dans un monde réel ou une simple projection fantôme.

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Taisha Abelar – interview exclusive avec Keith Nichols

« Réflexions sur don Juan par Carlos Castaneda » par Keith Nichols Une véritable expansion radicale de la pensée est celle qui nous amène à réévaluer la façon dont nous interprétons notre réalité. Bien qu’au début elle n’affecte que nos perspectives intellectuelles,

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Journal d’Herméneutique Appliquée – Questions sur la Voie du Guérrier: Quel est l’intérêt de faire toutes ces pratiques ?

Dans cette section, Castaneda répond à deux questions courantes. La première concerne le moment où un praticien parviendra à « voir », c’est-à-dire à percevoir directement l’énergie. Il explique que si les pratiques sont importantes, l’élément crucial est de « vouloir » le résultat – l’état que les sorciers appellent « arrêter le monde », que l’on atteint en effaçant l’importance que l’on se donne. La deuxième question porte sur la peur de sensations physiques étranges pendant la Tenségrité. Castaneda raconte comment don Juan Matus a expliqué ces sensations non pas comme une manipulation extérieure, mais comme des réponses physiologiques naturelles ou comme le produit de la propre mentalité de victime. Le conseil de don Juan était de contrer la peur en étant « impeccable ».

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Un Journal d’Herméneutique Appliquée – Questions sur la Voie du Guerrier: quand est-ce que je te verrai ? Est-ce que tu me fais quelque chose ?

Dans cette section, Castaneda aborde deux questions courantes. La première concerne le moment où un pratiquant parviendra à « voir », la perception directe de l’énergie. Il explique que si les pratiques sont importantes, l’élément crucial est d’avoir l’« intention » du résultat – l’état que les sorciers appellent « arrêter le monde », qui est atteint en anéantissant l’importance de soi. La deuxième question concerne la peur des sensations physiques étranges pendant la Tensegrité. Castaneda raconte comment don Juan Matus expliquait ces sentiments non pas comme une manipulation externe, mais comme des réponses physiologiques naturelles ou le produit de sa propre mentalité de victime. Le conseil de don Juan était de contrer la peur en étant « impeccable ».

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