nagual

Le Voyage Définitif – Qui était vraiment Juan Matus ?

Dans ce chapitre, Castaneda réfléchit à sa première véritable rencontre avec don Juan, réalisant que l’image mentale qu’il avait construite était entièrement fausse. Le vrai don Juan est puissant, athlétique et vital. À son arrivée, don Juan effectue une « quasi-claque » sans contact physique qui plonge instantanément Castaneda dans un état de clarté et de paix profondes. Don Juan se présente alors formellement comme Juan Matus, le « nagual » ou chef d’une lignée de sorciers de 27 générations. Il explique que la sorcellerie n’est pas de la magie noire mais la capacité de percevoir l’énergie directement, un état de conscience qui distingue les sorciers. Il révèle que leur rencontre a été orchestrée par « l’intention de l’infini », qu’il décrit comme un « frémissement dans l’air » palpable, et qu’il cherchait un successeur avec une double configuration énergétique — le nouveau nagual — qu’il a trouvé en Castaneda. Il décrit les naguals passés comme étant « vides », reflétant non pas le monde, mais l’infini, une qualité que Castaneda réalisera plus tard que don Juan incarne parfaitement.

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Le Voyage Définitif – Commencer le Voyage Définitif : Le Saut dans l’Abîme

Dans ce chapitre culminant, don Juan annonce que son temps sur Terre est terminé et qu’il part pour son « voyage définitif ». Sur une mesa isolée, il dit à Castaneda que sa dernière tâche en tant qu’apprenti est de sauter dans un abîme, un acte qui le plongera dans l’infini. Avant le saut, cependant, Castaneda doit dire au revoir à tous ceux envers qui il est endetté. Il raconte trois relations formatrices de son enfance : avec M. Acosta, un chasseur qui lui a enseigné la solitude ; avec Sho Velez, un jeune ami dont le courage lui a appris qu’il faut avoir quelque chose pour quoi mourir ; et avec sa grand-mère et son fils adoptif Antoine, dont le départ dramatique lui a enseigné la finalité du temps. Après avoir crié ses remerciements à ces « fantômes », don Juan donne ses derniers conseils, exhortant Castaneda à être impeccable et à oublier le soi. Ensuite, don Juan et son groupe de quinze sorciers se transforment en êtres lumineux et montent dans le ciel. Sachant que son temps est également écoulé, Castaneda court à toute vitesse et saute dans l’abîme.

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Le Voyage Définitif – Un Frémissement dans l’Air : Un Voyage de Pouvoir

Dans ce chapitre, Carlos Castaneda raconte les événements qui ont précédé sa première rencontre avec don Juan Matus. Initialement, ses ambitions académiques de mener un travail de terrain sur les plantes médicinales sont rejetées par ses professeurs d’anthropologie comme étant dépassées et non pertinentes. Se sentant vaincu, Castaneda est persuadé par son ami et collègue anthropologue, Bill, de le rejoindre pour un voyage en voiture à travers l’Arizona et le Nouveau-Mexique. Au cours de leur périple, Bill révèle une facette cachée et personnelle, partageant des histoires troublantes et inexplicables de ses rencontres avec des chamans capables de se transformer ou d’apparaître comme des apparitions, ce qui affecte profondément Castaneda. Le voyage culmine à une gare routière à Nogales, où Bill désigne un vieil homme mystérieux qu’il croit être un puissant sorcier. Agissant sous une étrange impulsion, Castaneda confronte l’homme, qui se présente comme Juan Matus et l’invite de manière énigmatique pour une future rencontre avant de disparaître dans un bus. Cette brève et puissante rencontre laisse Bill jaloux et perplexe, et instille en Castaneda un profond et inhabituel sentiment de désir et d’anxiété.

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Les sorciers de l’antiquité : une introduction – L’Art de Rêver

Dans ce chapitre, Carlos Castaneda relate l’explication de don Juan sur les principes fondamentaux de la sorcellerie, établis par de brillants mais obsessionnels « sorciers de l’antiquité ». Don Juan oppose leur concentration sur le pouvoir concret à la recherche de liberté abstraite des sorciers modernes. La découverte principale des anciens fut la capacité de percevoir l’énergie directement, qu’ils appelèrent « voir ». Cela conduisit à l’identification de la forme énergétique humaine comme un « œuf lumineux » et de sa caractéristique cruciale : le « point d’assemblage », un point de brillance qui assemble les filaments de l’énergie universelle pour former notre perception du monde. Castaneda apprend que le déplacement de ce point — que ce soit un « glissement » à l’intérieur de l’œuf lumineux ou un « mouvement » à l’extérieur — est la clé pour percevoir d’autres mondes et constitue la base de la « seconde attention » et de l’art de « rêver », qui est défini comme le déplacement volontaire du point d’assemblage pendant le sommeil.

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Traquer les Traqueurs – L’Art de Rêver

Carlos Castaneda relate ses difficultés avec l’effondrement de la frontière de la seconde attention, menant à la fatigue et au besoin de l’aide de don Juan. Don Juan propose de « traquer les traqueurs » comme dernière tâche de la troisième porte du rêve, ce qui implique de puiser délibérément de l’énergie du royaume des êtres inorganiques pour réaliser une prouesse de sorcellerie : un voyage utilisant la conscience comme élément énergétique. Carol Tiggs rejoint Castaneda pour cette dangereuse entreprise. Leur tentative aboutit à une abduction inattendue et terrifiante de leurs corps physiques dans un monde inconnu par les êtres inorganiques, un piège déjà tendu aux anciens sorciers. Don Juan explique que leur énergie combinée, bien que substantielle, n’était pas le facteur principal de leur voyage ; la manipulation des êtres inorganiques l’était. Il les avertit que leur situation unique en fait des cibles et leur conseille de s’éviter pour prévenir de futures abductions. Les pratiques de rêve de Castaneda sont ensuite recentrées sur la vision de l’énergie dans divers états.

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Le Locataire – L’Art de Rêver

Dans ce chapitre, don Juan Matus informe Carlos Castaneda que son instruction formelle dans l’art de rêver est terminée, mais qu’il doit lui décrire la quatrième porte du rêve. Il emmène Castaneda dans une ville du sud du Mexique pour une leçon finale, qui doit être donnée par un visiteur mystérieux. Ce visiteur se révèle être le « locataire », un ancien sorcier également connu sous le nom de Défiant de la mort. Castaneda est envahi par la panique et la révulsion lorsqu’il découvre que le locataire, qu’il avait précédemment rencontré en tant qu’homme, est maintenant une femme. Don Juan explique que pour un sorcier aussi puissant, le genre est une question de choix, réalisé en déplaçant le point d’assemblage. Castaneda doit maintenant faire face au locataire seul pour décider d’accepter ou de rejeter les « dons de pouvoir » du locataire, un choix que chaque nagual de leur lignée a dû faire.

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Taisha Abelar – interview exclusive avec Keith Nichols

« Réflexions sur don Juan par Carlos Castaneda » par Keith Nichols Une véritable expansion radicale de la pensée est celle qui nous amène à réévaluer la façon dont nous interprétons notre réalité. Bien qu’au début elle n’affecte que nos perspectives intellectuelles,

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Préface

Carlos Castaneda présente « Le Feu du Dedans » comme un récit de son apprentissage avec don Juan Matus, se concentrant sur les « enseignements du côté gauche » – des leçons données dans des états de conscience accrue qui étaient auparavant difficiles à se remémorer. Il explique que ses écrits précédents décrivaient don Juan comme un sorcier et se concentraient sur les « enseignements du côté droit », mais ce livre révèle que don Juan et ses compagnons sont en réalité des « voyants » et des maîtres d’une connaissance ancienne : la conscience, l’art de traquer et l’intention. Don Juan, en tant que « nagual », est le leader d’un groupe de voyants, et Carlos lui-même est le leader nominal d’un « nouveau groupe du nagual ». Carlos décrit la conscience accrue comme un état de clarté perceptive intense où l’on peut se concentrer avec une force inhabituelle, mais qui n’est pas facilement mémorisable dans la conscience normale. Il détaille la manière rituelle dont il entrait dans cet état et la joie profonde ainsi que la tristesse troublante qu’il lui apportait. Le livre explore spécifiquement la « maîtrise de la conscience », que don Juan présente comme une version moderne de la tradition des anciens voyants toltèques, raffinée par les « nouveaux voyants » qui sont des guerriers de la liberté totale, capables de choisir leur départ du monde en étant consumés par un « feu intérieur ».

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Les Nouveaux Voyants

Carlos rencontre don Juan à Oaxaca, où il est soudainement plongé dans un état de conscience accrue. Don Juan commence à expliquer la distinction entre les anciens voyants toltèques, qui étaient des sorciers puissants mais obsessionnels, et les nouveaux voyants, qui recherchent la liberté totale. Il révèle que les anciens voyants ont appris le « voir » par les plantes de pouvoir, ce qui a conduit à leur perte en raison de leur obsession. Les nouveaux voyants, en revanche, ont corrigé ces erreurs en se concentrant sur l’art de traquer, l’art de rêver et l’intention, évitant ainsi les pièges de leurs prédécesseurs. Don Juan souligne que le « voir » est une forme de connaissance profonde et non une simple perception visuelle, et que les expériences vécues en conscience accrue sont difficiles à se remémorer dans la conscience normale, ce qui constitue une barrière essentielle pour l’apprentissage du guerrier.

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