Carlos Castaneda

Avatar

La Connaissance Silencieuse – Introduction

Dans cette introduction, Castaneda présente le concept central de la « connaissance silencieuse », décrit par son maître, don Juan Matus, comme le but ultime des sorciers du Mexique ancien. Cet état de conscience révèle instantanément toute la connaissance pertinente directement à l’être, et non au mental. Don Juan a expliqué que son prélude est le « silence intérieur », un état libre du dialogue interne. Castaneda relate sa difficulté à comprendre ces concepts jusqu’à ce que don Juan les illustre avec l’idée des « lecteurs de l’infini », une condition dans laquelle un chaman, à partir du silence intérieur, peut percevoir et « lire » directement l’énergie. Il introduit également les cinq piliers de la quête de cette connaissance : les passes magiques, le centre des décisions, la Récapitulation, le Rêver et le Silence Intérieur. Finalement, il explique que, étant le dernier de son lignage, lui et ses compagnons ont décidé de rendre publiques les « passes magiques » sous le nom de « Tensegrité ».

La Connaissance Silencieuse – Introduction Read More »

La Connaissance Silencieuse – Les Passes Magiques

Dans ce chapitre, Castaneda relate sa première discussion approfondie avec don Juan Matus sur les « passes magiques », qui a débuté par une critique de son état physique. Don Juan révèle qu’il enseignait les passes à Castaneda depuis le début, déguisées en son habitude de « faire craquer ses articulations ». Il explique que ces mouvements ne sont pas de simples exercices physiques mais qu’ils sont « magiques » car ils peuvent interrompre le flux habituel des pensées et des comportements, ce qu’il compare à la rupture des « lignes de similarité » qui régissent la perception ordinaire du monde comme quelque chose de fixe. Don Juan choque également Castaneda en affirmant que le mental est une « installation étrangère » et que les passes aident à surmonter sa domination. Il révèle que l’origine des passes se trouve dans les pratiques de *rêver* des anciens sorciers, qui les ont découvertes comme un moyen de recréer des états de bien-être.

La Connaissance Silencieuse – Les Passes Magiques Read More »

La Connaissance Silencieuse – Le Centre des Décisions

Dans ce chapitre, Castaneda explore le deuxième sujet d’intérêt pour les anciens sorciers : « le centre des décisions », situé dans le creux en « v » à la base du cou. Don Juan a expliqué qu’il s’agit de l’un des six principaux vortex d’énergie du corps, mais que son énergie spécifique, fluide comme de l’eau, est déplacée au début de la vie, ce qui entraîne l’incapacité humaine à prendre des décisions. Il révèle également la vision des sorciers sur le centre au sommet de la tête, qu’ils croient avoir été pris par une « installation étrangère » — le mental. Les passes magiques, ou la Tensegrité moderne, servent à renforcer les cinq autres centres en redistribuant l’énergie qui a été dispersée vers les bords de l’être lumineux d’une personne. Cette redistribution d’énergie, en particulier vers le centre des décisions, restaure la capacité de décider et la vitalité générale, surmontant l’indécision et l’épuisement causés par l’usure de la vie quotidienne.

La Connaissance Silencieuse – Le Centre des Décisions Read More »

La Première Porte du Rêver

Don Juan initie Castaneda à la première des sept portes du Rêver. La tâche initiale consiste à « mettre en place le Rêver », c’est-à-dire à contrôler la scène d’un rêve, en commençant par l’exercice de regarder ses propres mains. Face à l’échec de Castaneda, don Juan explique que la première porte est un seuil franchi en prenant conscience de la sensation de s’endormir. Ceci ne peut être accompli que par l’intention, un concept compris non pas par la raison mais par le corps énergétique. Pour illustrer, don Juan prête son énergie à Castaneda, le projetant dans un voyage de Rêver hyper-réel vers un autre monde, lui faisant ainsi comprendre physiquement l’existence d’autres réalités. La véritable tâche, explique-t-il, est de soutenir la vision de n’importe quel objet dans un rêve. Après une longue pratique, Castaneda fait l’expérience d’un rêve « gigantesquement réel », atteignant ainsi la première porte. Don Juan introduit alors la notion d’ « éclaireurs », des énergies étrangères, et explique que le franchissement de la première porte coïncide avec l’atteinte du corps énergétique, ce qui nécessite un redéploiement de l’énergie personnelle, principalement en « perdant l’importance de soi ».

La Première Porte du Rêver Read More »

Préface

Carlos Castaneda présente « Le Feu du Dedans » comme un récit de son apprentissage avec don Juan Matus, se concentrant sur les « enseignements du côté gauche » – des leçons données dans des états de conscience accrue qui étaient auparavant difficiles à se remémorer. Il explique que ses écrits précédents décrivaient don Juan comme un sorcier et se concentraient sur les « enseignements du côté droit », mais ce livre révèle que don Juan et ses compagnons sont en réalité des « voyants » et des maîtres d’une connaissance ancienne : la conscience, l’art de traquer et l’intention. Don Juan, en tant que « nagual », est le leader d’un groupe de voyants, et Carlos lui-même est le leader nominal d’un « nouveau groupe du nagual ». Carlos décrit la conscience accrue comme un état de clarté perceptive intense où l’on peut se concentrer avec une force inhabituelle, mais qui n’est pas facilement mémorisable dans la conscience normale. Il détaille la manière rituelle dont il entrait dans cet état et la joie profonde ainsi que la tristesse troublante qu’il lui apportait. Le livre explore spécifiquement la « maîtrise de la conscience », que don Juan présente comme une version moderne de la tradition des anciens voyants toltèques, raffinée par les « nouveaux voyants » qui sont des guerriers de la liberté totale, capables de choisir leur départ du monde en étant consumés par un « feu intérieur ».

Préface Read More »

Les Nouveaux Voyants

Carlos rencontre don Juan à Oaxaca, où il est soudainement plongé dans un état de conscience accrue. Don Juan commence à expliquer la distinction entre les anciens voyants toltèques, qui étaient des sorciers puissants mais obsessionnels, et les nouveaux voyants, qui recherchent la liberté totale. Il révèle que les anciens voyants ont appris le « voir » par les plantes de pouvoir, ce qui a conduit à leur perte en raison de leur obsession. Les nouveaux voyants, en revanche, ont corrigé ces erreurs en se concentrant sur l’art de traquer, l’art de rêver et l’intention, évitant ainsi les pièges de leurs prédécesseurs. Don Juan souligne que le « voir » est une forme de connaissance profonde et non une simple perception visuelle, et que les expériences vécues en conscience accrue sont difficiles à se remémorer dans la conscience normale, ce qui constitue une barrière essentielle pour l’apprentissage du guerrier.

Les Nouveaux Voyants Read More »

Les Petits Tyrans

Don Juan approfondit le concept des « petits tyrans », des figures externes qui, par leur comportement oppressant, permettent aux guerriers de forger leur esprit. Il illustre cela en racontant sa propre épreuve en tant que jeune homme face à un contremaître tyrannique. Grâce à la « stratégie » de son bienfaiteur, le nagual Julian, don Juan apprend à appliquer les quatre attributs de la condition de guerrier – le contrôle, la discipline, la patience et le sens du moment – pour transformer une situation d’esclavage en un entraînement spirituel. Il explique que les nouveaux voyants ont utilisé les petits tyrans non seulement pour éradiquer l’auto-importance, mais aussi pour réaliser des « déplacements d’assemblage » sophistiqués, essentiels sur le chemin de la connaissance. La défaite, pour un guerrier, n’est pas la mort physique, mais l’abandon de la discipline et la soumission à l’auto-importance.

Les Petits Tyrans Read More »

Les Émanations de l’Aigle

Don Juan poursuit son explication sur la conscience, se concentrant sur la première vérité : le monde n’est pas fait d’objets, mais d’« émanations de l’Aigle ». Il distingue le « connu », l’« inconnu » et l’« inconnaissable », expliquant que l’inconnu est accessible par la perception humaine tandis que l’inconnaissable reste au-delà de toute compréhension. Il révèle que les anciens voyants ont commis l’erreur cruciale de confondre ces catégories, ce qui a mené à leur chute, une erreur corrigée par les nouveaux voyants qui ont appris à cartographier l’inconnu grâce au « voir » contrôlé. Don Juan décrit l’Aigle comme la force indescriptible qui confère la conscience aux êtres sensibles et la dévore à la mort, une interprétation qui fascine et terrifie Carlos. Il précise que la perception humaine n’utilise qu’une infime fraction de ces émanations, et que le « voir » implique de ressentir les émanations de l’Aigle comme des « filaments de lumière » intrinsèquement conscients.

Les Émanations de l’Aigle Read More »

La Lueur de la Conscience

Don Juan explique la « lueur de la conscience » comme la luminosité contenue dans le cocon des êtres vivants, influencée par les émanations externes. Il clarifie que la « perception » est un alignement de ces émanations internes et externes. Les anciens voyants maîtrisaient le déplacement de cette lueur, tandis que les nouveaux voyants mettent l’accent sur la période de transition de la conscience accrue pour un apprentissage profond. Don Juan souligne ensuite l’importance de l’énergie sexuelle, qui, si elle est contrôlée et recanalisée, est cruciale pour l’énergie du guerrier et sa capacité à « voir ». Don Genaro illustre avec humour les dangers du gaspillage d’énergie sexuelle, citant les enseignements du nagual Julian. Il est révélé que le fait d’avoir des enfants diminue la lueur de la conscience des parents. Don Juan conclut que les voyants ne peuvent pas intervenir pour équilibrer ce phénomène, car le nouveau cycle doit émerger de lui-même, leur rôle étant celui de témoins impartiaux.

La Lueur de la Conscience Read More »

La Première Attention

Don Juan explique que la « première attention » est la conscience quotidienne qui gère notre monde et prend un « inventaire » des émanations de l’Aigle à l’intérieur de nos cocons. Il distingue la « raison », qui ignore les impulsions externes, de l’« auto-absorption », qui les utilise pour agiter les émanations internes, ce qui raccourcit la vie. Les nouveaux voyants, par le « voir », comprennent que la première attention bloque l’inconnu, nous rendant invulnérables mais limitant notre perception. Don Juan, aidé par Genaro, démontre cette limitation en ouvrant une porte à des « créatures étranges » que la première attention de Carlos ne perçoit pas, révélant ainsi comment notre conscience ordinaire agit comme un bouclier contre d’autres réalités et poussant à un départ précipité.

La Première Attention Read More »

Translate »