Auteurs

L’Art de Rêver – Note de l’auteur

Dans cette note, l’auteur explique que la sorcellerie que don Juan Matus lui a enseignée ne concerne pas les sortilèges, mais des prémisses spécialisées sur la perception. Il a appelé ce savoir la sorcellerie, un terme qui, selon Castaneda, obscurcit sa vraie nature. Don Juan était un intermédiaire vers un monde invisible appelé la seconde attention, et sa méthode principale pour y accéder était l’art de rêver. Il enseignait que notre monde n’est qu’une des nombreuses couches d’un oignon de réalités que l’on peut percevoir avec suffisamment d’énergie. Castaneda décrit son apprentissage et ses interactions dans la seconde attention avec ses compagnons apprentis, notamment Florinda Donner-Grau, Taisha Abelar et Carol Tiggs, qu’il n’a connus dans la vie ordinaire que bien plus tard. Il lui a fallu quinze ans pour réorganiser ses souvenirs de Rêver. Le but de ce livre est de passer en revue ces leçons, en prélude à une explication du monde qu’ils ont hérité, une tâche que Carol Tiggs considère comme leur expression ultime de gratitude.

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Les Sorciers de L’Antiquité – Une Introduction

Dans ce chapitre, Castaneda relate les enseignements de don Juan sur les sorciers de l’antiquité, qui, bien que brillants, étaient obsédés par le concret et le pouvoir, contrairement aux sorciers modernes qui recherchent l’abstrait : la liberté. Don Juan explique que la plus grande réussite des anciens fut d’apprendre à percevoir directement l’énergie, une capacité appelée le *voir*. Cela nécessite de se défaire du « moule social » de la perception, qui impose que le monde n’est fait que d’objets. Il décrit l’univers comme étant composé de filaments d’énergie incandescents et conscients, et les êtres humains comme des œufs ou des sphères lumineuses d’énergie. Selon les anciens sorciers, la clé de la perception est un point de brillance sur notre corps énergétique appelé le point d’assemblage, qui assemble un certain nombre de filaments énergétiques pour créer notre réalité perçue. Déplacer ce point permet de percevoir d’autres mondes. Un « glissement » du point résulte en la perception d’autres mondes au sein du domaine humain, tandis qu’un « mouvement » hors du corps lumineux conduit à la perception de mondes inconcevables et non humains. Il conclut en expliquant que les anciens sorciers, en découvrant que le point d’assemblage se déplace facilement pendant le sommeil, ont développé l’art de rêver pour contrôler ce déplacement à volonté.

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La Première Porte du Rêver

Don Juan initie Castaneda à la première des sept portes du Rêver. La tâche initiale consiste à « mettre en place le Rêver », c’est-à-dire à contrôler la scène d’un rêve, en commençant par l’exercice de regarder ses propres mains. Face à l’échec de Castaneda, don Juan explique que la première porte est un seuil franchi en prenant conscience de la sensation de s’endormir. Ceci ne peut être accompli que par l’intention, un concept compris non pas par la raison mais par le corps énergétique. Pour illustrer, don Juan prête son énergie à Castaneda, le projetant dans un voyage de Rêver hyper-réel vers un autre monde, lui faisant ainsi comprendre physiquement l’existence d’autres réalités. La véritable tâche, explique-t-il, est de soutenir la vision de n’importe quel objet dans un rêve. Après une longue pratique, Castaneda fait l’expérience d’un rêve « gigantesquement réel », atteignant ainsi la première porte. Don Juan introduit alors la notion d’ « éclaireurs », des énergies étrangères, et explique que le franchissement de la première porte coïncide avec l’atteinte du corps énergétique, ce qui nécessite un redéploiement de l’énergie personnelle, principalement en « perdant l’importance de soi ».

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La Deuxième Porte du Rêver

Après avoir maîtrisé la première porte, Castaneda ressent une confiance en soi accrue, qu’il doit à son entrée dans la seconde attention. Don Juan l’avertit de l’importance de perdre l’importance de soi pour redéployer son énergie. Castaneda est alors confronté à une voix harcelante dans ses rêves, qu’il apprend à faire taire sur ordre de don Juan, ce qui le rend prêt pour la deuxième porte du Rêver. Cette porte est atteinte en apprenant à se réveiller d’un rêve dans un autre, ou en changeant de rêve de manière ordonnée. Après un an, il y parvient en se laissant entraîner d’un élément de rêve à un autre. Cette étape l’amène à la facette la plus dangereuse du savoir des sorciers : les êtres inorganiques. Don Juan les décrit comme des formes de vie conscientes, à base d’énergie, semblables à des bougies, qui sont attirées par les rêveurs. Les secousses de peur que Castaneda ressent sont leurs tentatives de contact. Bientôt, deux de ces êtres apparaissent dans ses rêves. Pour briser l’impasse, don Juan pousse Castaneda à les affronter dans le monde physique, où il lutte avec l’un d’eux, créant ainsi un lien énergétique et découvrant sa nature « aqueuse » et dépendante.

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La Fixation du Point d’Assemblage

Dans ce chapitre, don Juan aborde la manipulation du point d’assemblage, ce qui l’amène à raconter l’histoire du « tenant » ou « défiant de la mort », un ancien sorcier qui a conclu un pacte avec les naguals de la lignée de don Juan, échangeant des « dons de pouvoir » contre leur énergie. Plus tard, Castaneda commence à entendre une voix désincarnée dans sa vie éveillée, que don Juan identifie comme « l’émissaire du Rêver » – une force consciente et étrangère provenant du royaume des êtres inorganiques. Après avoir rejeté les flatteries de l’émissaire, Castaneda apprend de don Juan que le Rêver est une méthode pour atteindre la « cohésion » en fixant le point d’assemblage. Un exercice consistant à utiliser son attention de Rêver à l’état de veille le propulse dans un autre monde réel. Don Juan définit alors « l’art de traquer » comme l’art de fixer le point d’assemblage, un complément nécessaire au Rêver, et distingue « l’inconnu humain » des anciens sorciers de « l’inconnu non-humain » que recherchent les sorciers modernes.

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Le Monde des Êtres Inorganiques

Dans ce chapitre, Castaneda commence ce qu’il nomme une « enquête objective » sur les êtres inorganiques. Il apprend à isoler les « éclaireurs », des énergies étrangères qui apparaissent comme des éléments incongrus dans ses rêves. En suivant les instructions de don Juan, il exprime son intention de suivre un éclaireur et est transporté pour la première fois dans le monde des êtres inorganiques, un royaume de tunnels à l’intérieur d’une masse spongieuse géante. Là, la voix de « l’émissaire du Rêver » l’informe qu’il est à l’intérieur d’un être inorganique et lui révèle de nombreuses techniques pratiques pour améliorer son Rêver, comme l’utilisation de cristaux de quartz pour arrêter le dialogue interne. Don Juan met en garde Castaneda contre les dangers de ce royaume, dont le prix est la liberté, et raconte l’histoire du nagual Elias et d’Amalia, qui y furent transportés physiquement et devinrent des semi-prisonniers, soulignant le risque de faire confiance à ces entités.

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Le Monde des Ombres

Don Juan avertit Castaneda qu’un piège est tendu par les êtres inorganiques. Il clarifie que la véritable tâche de la deuxième porte du Rêver est de suivre les « éclaireurs » d’énergie étrangère. Les voyages de Castaneda le mènent dans une nouvelle zone du royaume inorganique : le « Monde des Ombres », peuplé d’entités mobiles en forme de boules, de cloches et de flammes de bougie. L’émissaire du Rêver explique leur relation symbiotique avec les « tunnels » immobiles et tente Castaneda avec la promesse de lui révéler un mystérieux troisième type d’être s’il accepte de rester pour toujours. Le Rêver de Castaneda s’intensifie avec l’apparition d’un nouvel éclaireur agressif, puis d’une goutte d’énergie bleue qui prend la forme d’une petite fille, semblant être prisonnière. Submergé par une affection et une inquiétude inexplicables pour cet « éclaireur prisonnier », Castaneda crie son intention de fusionner son énergie avec la sienne pour la libérer, tombant ainsi dans le piège que don Juan avait redouté.

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L’Éclaireur Bleu

Après avoir imprudemment donné son énergie à l’éclaireur bleu, Castaneda se réveille dans la maison de don Juan, vidé de son énergie et de ses souvenirs. Don Juan lui révèle qu’il a été piégé par les êtres inorganiques, qui ont consommé son corps énergétique puis transporté son corps physique dans leur royaume, un « monde de brouillard jaune ». Il n’a été sauvé que parce que l’éclaireur bleu, désormais libre, a guidé don Juan et son groupe, en particulier Carol Tiggs, pour le secourir physiquement. Plus tard, pendant sa convalescence, l’éclaireur lui apparaît sous la forme d’une petite fille, une vision partagée par tous les compagnons de don Juan. Ce dernier explique que le piège était adapté à « l’aversion inhérente aux chaînes » de Castaneda, le poussant à libérer l’éclaireur au prix de sa propre liberté, devenant ainsi un otage en échange. Le chapitre se termine sur la révélation que la responsabilité de libérer véritablement l’éclaireur incombe désormais à Castaneda et Carol Tiggs, et que la méthode pour y parvenir doit être demandée à l’émissaire du Rêver.

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Préface

Carlos Castaneda présente « Le Feu du Dedans » comme un récit de son apprentissage avec don Juan Matus, se concentrant sur les « enseignements du côté gauche » – des leçons données dans des états de conscience accrue qui étaient auparavant difficiles à se remémorer. Il explique que ses écrits précédents décrivaient don Juan comme un sorcier et se concentraient sur les « enseignements du côté droit », mais ce livre révèle que don Juan et ses compagnons sont en réalité des « voyants » et des maîtres d’une connaissance ancienne : la conscience, l’art de traquer et l’intention. Don Juan, en tant que « nagual », est le leader d’un groupe de voyants, et Carlos lui-même est le leader nominal d’un « nouveau groupe du nagual ». Carlos décrit la conscience accrue comme un état de clarté perceptive intense où l’on peut se concentrer avec une force inhabituelle, mais qui n’est pas facilement mémorisable dans la conscience normale. Il détaille la manière rituelle dont il entrait dans cet état et la joie profonde ainsi que la tristesse troublante qu’il lui apportait. Le livre explore spécifiquement la « maîtrise de la conscience », que don Juan présente comme une version moderne de la tradition des anciens voyants toltèques, raffinée par les « nouveaux voyants » qui sont des guerriers de la liberté totale, capables de choisir leur départ du monde en étant consumés par un « feu intérieur ».

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Les Nouveaux Voyants

Carlos rencontre don Juan à Oaxaca, où il est soudainement plongé dans un état de conscience accrue. Don Juan commence à expliquer la distinction entre les anciens voyants toltèques, qui étaient des sorciers puissants mais obsessionnels, et les nouveaux voyants, qui recherchent la liberté totale. Il révèle que les anciens voyants ont appris le « voir » par les plantes de pouvoir, ce qui a conduit à leur perte en raison de leur obsession. Les nouveaux voyants, en revanche, ont corrigé ces erreurs en se concentrant sur l’art de traquer, l’art de rêver et l’intention, évitant ainsi les pièges de leurs prédécesseurs. Don Juan souligne que le « voir » est une forme de connaissance profonde et non une simple perception visuelle, et que les expériences vécues en conscience accrue sont difficiles à se remémorer dans la conscience normale, ce qui constitue une barrière essentielle pour l’apprentissage du guerrier.

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