
L’Anneau de Pouvoir du Sorcier
Carlos échoue à la chasse du « cadeau de pouvoir » que Don Juan lui a promis, car une entité connue sous le nom de « la Catalina » interfère. Don Juan la désigne comme un « adversaire valable » destiné à le stimuler et à le forcer à appliquer ce qu’il a appris. Il critique l’attitude de Carlos lors de leur précédente rencontre avec la Catalina, soulignant que son comportement « maladroit » et son manque de « faire stratégique » l’ont rendu vulnérable. Don Juan insiste sur l’importance d’une « stratégie de vie » d’un guerrier, qui implique un contrôle parfait de soi et d’agir avec un but précis, sans se laisser « à la merci des gens ». Il enseigne à Carlos un « piétinement du lapin » comme premier mouvement d’une danse de pouvoir pour se défendre contre les sorciers. Une expérience déconcertante suit : la Catalina, perçue différemment par Carlos et par la suite par d’autres Yaquis, apparaît comme une figure bondissante et menaçante. Carlos est effrayé et fuit, prouvant à Don Juan qu’il n’a pas encore la « trempe du sorcier ». Don Juan révèle ensuite la notion d' »anneau de pouvoir » inné en chaque être humain, qui est lié au « faire » du monde, et qu’un homme de connaissance peut développer un second « anneau de ne-pas-faire » pour créer d’autres réalités. Il montre la puissance de cet anneau en « faisant disparaître » la voiture de Carlos devant ses yeux, une illusion si convaincante que Carlos doute de sa propre perception.