
Devenir Chasseur
Carlos, toujours préoccupé par ses préconceptions, tente d’obtenir des informations sur le peyotl, mais Don Juan insiste sur la « chasse » comme nouvel axe d’apprentissage. Il soumet Carlos à un test pour trouver une « place bénéfique » en croisant les yeux, une technique qui révèle des « sensations » plutôt que des vues concrètes. Carlos échoue d’abord, mais Don Juan le sauve d’un lieu « ennemi » et l’encourage à « sentir avec ses yeux ». Il révèle ensuite que Carlos a un don naturel pour la chasse et que cela pourrait être le moyen de changer sa vie, l’incitant à adopter un mode de vie plus conscient et en accord avec le monde. Don Juan se présente comme un chasseur lui-même, ayant appris de son propre maître, et insiste sur la nécessité de l’humilité et de la possession de soi. Le chapitre culmine avec Don Juan qualifiant la vie de Carlos de « maquereau » pour autrui, le confrontant à sa propre inefficacité et à la supériorité du monde de Don Juan, un monde de « actions précises, de sensations, de résolutions », où l’immobilité totale et la fusion avec l’environnement sont possibles.