Le Voyage Définitif

Le Voyage Définitif – Commencer le Voyage Définitif : Le Saut dans l’Abîme

Dans ce chapitre culminant, don Juan annonce que son temps sur Terre est terminé et qu’il part pour son « voyage définitif ». Sur une mesa isolée, il dit à Castaneda que sa dernière tâche en tant qu’apprenti est de sauter dans un abîme, un acte qui le plongera dans l’infini. Avant le saut, cependant, Castaneda doit dire au revoir à tous ceux envers qui il est endetté. Il raconte trois relations formatrices de son enfance : avec M. Acosta, un chasseur qui lui a enseigné la solitude ; avec Sho Velez, un jeune ami dont le courage lui a appris qu’il faut avoir quelque chose pour quoi mourir ; et avec sa grand-mère et son fils adoptif Antoine, dont le départ dramatique lui a enseigné la finalité du temps. Après avoir crié ses remerciements à ces « fantômes », don Juan donne ses derniers conseils, exhortant Castaneda à être impeccable et à oublier le soi. Ensuite, don Juan et son groupe de quinze sorciers se transforment en êtres lumineux et montent dans le ciel. Sachant que son temps est également écoulé, Castaneda court à toute vitesse et saute dans l’abîme.

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Le Voyage Définitif – Un Frémissement dans l’Air : Un Voyage de Pouvoir

Dans ce chapitre, Carlos Castaneda raconte les événements qui ont précédé sa première rencontre avec don Juan Matus. Initialement, ses ambitions académiques de mener un travail de terrain sur les plantes médicinales sont rejetées par ses professeurs d’anthropologie comme étant dépassées et non pertinentes. Se sentant vaincu, Castaneda est persuadé par son ami et collègue anthropologue, Bill, de le rejoindre pour un voyage en voiture à travers l’Arizona et le Nouveau-Mexique. Au cours de leur périple, Bill révèle une facette cachée et personnelle, partageant des histoires troublantes et inexplicables de ses rencontres avec des chamans capables de se transformer ou d’apparaître comme des apparitions, ce qui affecte profondément Castaneda. Le voyage culmine à une gare routière à Nogales, où Bill désigne un vieil homme mystérieux qu’il croit être un puissant sorcier. Agissant sous une étrange impulsion, Castaneda confronte l’homme, qui se présente comme Juan Matus et l’invite de manière énigmatique pour une future rencontre avant de disparaître dans un bus. Cette brève et puissante rencontre laisse Bill jaloux et perplexe, et instille en Castaneda un profond et inhabituel sentiment de désir et d’anxiété.

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Le Voyage Définitif – Le Voyage de Retour

Ce dernier chapitre du livre détaille l’expérience de Castaneda immédiatement après son saut dans l’abîme. Il se réveille dans son appartement de Los Angeles sans aucun souvenir du voyage de retour du Mexique, son corps meurtri de douleur mais son esprit étrangement calme et détaché. Le saut a brisé sa perception linéaire du temps et de soi, le laissant avec des quasi-souvenirs et la prise de conscience brutale que son ancienne vie est terminée. Dans un restaurant, il fait l’expérience d’une unification totale de son être, alors que tous ses souvenirs fragmentés des états de conscience accrue deviennent un seul flux continu. Il comprend que cette intégration est un résultat direct du saut. Il saisit maintenant pleinement sa nouvelle condition de « guerrier-voyageur », pour qui seuls les faits énergétiques comptent. Il ressent don Juan non pas comme une personne qui lui manque, mais comme un passage impersonnel et silencieux qu’il doit maintenant parcourir seul. Le chapitre se termine avec un homme étrange et mentalement déséquilibré qui crie de terreur en le voyant, confirmant le nouvel état d’être altéré de Castaneda et sa solitude ultime.

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Le Voyage Définitif – L’Intention de l’Infini

Dans ce chapitre, don Juan demande à Carlos Castaneda de raconter en détail son premier voyage pour le trouver, en particulier ses rencontres avec deux hommes, Jorge Campos et Lucas Coronado. Castaneda décrit comment sa recherche l’a mené à Guaymas, où il a rencontré Jorge Campos, un entrepreneur yaqui charismatique mais trompeur qui a promis de le conduire à don Juan moyennant des honoraires exorbitants. Campos l’a d’abord présenté à Lucas Coronado, un chaman et fabricant de masques yaqui truculent. Après une série d’événements manipulateurs, Castaneda finit par trouver don Juan par l’intermédiaire de Lucas Coronado et de son fils, Ignacio. En entendant toute l’histoire, don Juan révèle que Campos et Coronado n’étaient pas de simples obstacles, mais des parties essentielles d’une carte tracée par « l’intention de l’infini ». Il explique que Campos, l’escroc impitoyable, et Coronado, l’artiste sensible et souffrant, représentent les deux extrêmes contradictoires de l’être de Castaneda, et que leurs actions, guidées par l’infini, étaient nécessaires pour amener Castaneda sur son chemin de sorcier.

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Le Voyage Définitif – Syntaxe et L’Autre Syntaxe

Castaneda propose deux poèmes qui explorent la relation entre le langage et la perception de la réalité. Le premier poème, « Syntaxe », postule que notre compréhension scientifique de l’univers — ayant un commencement défini (le Big Bang), un développement et une fin — n’est pas une découverte objective mais un simple reflet de la syntaxe linéaire de notre langage, qui structure tout en termes de naissance, de croissance et de mort. Le deuxième poème, « L’Autre Syntaxe », propose une vision du monde alternative basée sur une structure linguistique différente. Dans cette autre syntaxe, l’univers n’est pas compris à travers des événements linéaires mais à travers des « variétés d’intensité ».

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Le Voyage Définitif – Qui était vraiment Juan Matus ?

Dans ce chapitre, Castaneda réfléchit à sa première véritable rencontre avec don Juan, réalisant que l’image mentale qu’il avait construite était entièrement fausse. Le vrai don Juan est puissant, athlétique et vital. À son arrivée, don Juan effectue une « quasi-claque » sans contact physique qui plonge instantanément Castaneda dans un état de clarté et de paix profondes. Don Juan se présente alors formellement comme Juan Matus, le « nagual » ou chef d’une lignée de sorciers de 27 générations. Il explique que la sorcellerie n’est pas de la magie noire mais la capacité de percevoir l’énergie directement, un état de conscience qui distingue les sorciers. Il révèle que leur rencontre a été orchestrée par « l’intention de l’infini », qu’il décrit comme un « frémissement dans l’air » palpable, et qu’il cherchait un successeur avec une double configuration énergétique — le nouveau nagual — qu’il a trouvé en Castaneda. Il décrit les naguals passés comme étant « vides », reflétant non pas le monde, mais l’infini, une qualité que Castaneda réalisera plus tard que don Juan incarne parfaitement.

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Le Voyage Définitif – La Fin d’une Ère : Les Préoccupations Profondes de la Vie Quotidienne

Dans ce chapitre, Castaneda, ressentant une étrange agitation émotionnelle, demande conseil à don Juan. Don Juan explique que ce trouble signifie la « fin d’une ère » dans sa vie, alors que sa perception change et que son temps dans le monde ordinaire s’épuise. À la demande de don Juan pour une « conversation formelle », Castaneda raconte une récente tentative de changer sa vie en déménageant dans une nouvelle ville pour des cours d’été. Là, il a accepté un travail d’écoute de bandes de personnes discutant de leurs problèmes quotidiens et a été horrifié de réaliser que leurs plaintes répétitives et égocentriques étaient identiques aux siennes, brisant son sentiment d’individualité. Sa désillusion a été aggravée lorsque son patron, un psychiatre, l’a soumis à un long récit sordide et apitoyé d’une rencontre sexuelle ratée. Le coup de grâce est venu de son pompeux professeur d’anthropologie, qui a fait une blague obscène en classe, faisant s’effondrer le monde de Castaneda sous le poids des « préoccupations profondes » du quotidien. Accablé, il s’est enfui à Los Angeles, une expérience que don Juan trouve hilarante, l’expliquant comme le vieux monde de Castaneda le frappant de sa queue alors qu’il touche à sa fin.

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Le Voyage Définitif – La Vue que Je ne Pouvais Supporter

Dans ce chapitre, Castaneda décrit la désintégration finale de son ancien mode de vie. Après que sa perception a été altérée par les événements du chapitre précédent, il se trouve incapable de se relier à sa « famille d’amis » à Los Angeles comme il le faisait autrefois. Il les voit soudain comme tendus, égocentriques et banals, tout comme le psychiatre et le professeur qui l’avaient horrifié. Cette nouvelle attitude de jugement le remplit de culpabilité. Il raconte deux dernières histoires tragi-comiques des drames auto-créés de ses amis — l’une impliquant une violente dispute domestique déclenchée par le claquement d’une serviette, et une autre relatant les tentatives répétées et ratées de son ami Rodrigo de s’échapper de Los Angeles. Incapable de ressentir son empathie habituelle, Castaneda est plutôt galvanisé par la finalité des situations et s’enfuit vers don Juan, confessant sa nouvelle vision critique de ses amis. Don Juan explique que c’est un signe de la « fin d’une ère », qui ne peut être complète que lorsque le « roi meurt » — c’est-à-dire lorsque Castaneda accepte enfin la vérité qu’il est exactement comme les amis qu’il juge maintenant.

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Le Voyage Définitif – Le Rendez-vous Inéluctable

Dans ce chapitre, Castaneda est consumé par la culpabilité et la dépression suite à la mort de son ami anthropologue, Bill, à qui il n’a jamais répondu à sa dernière lettre. Il cherche don Juan, qui lui révèle qu’il a « vu » le moment de la mort de Bill et qu’il avait précédemment averti Castaneda de l’état déclinant de son ami en décrivant la « brèche » ouverte dans son corps lumineux, un signe visible pour un sorcier. Don Juan réprimande Castaneda pour son manque de « sobriété » et pour avoir cru qu’il avait un temps infini, ce qui l’a conduit à reporter ses remerciements à son ami, le laissant « coincé avec un fantôme à ses trousses ». Le seul recours, explique-t-il, n’est pas une guérison magique mais de garder vivant le souvenir de son ami. Il enseigne ensuite à Castaneda la nature de la tristesse pour un sorcier, l’expliquant comme une force impersonnelle et abstraite de l’infini qui les affecte parce qu’ils n’ont plus de boucliers défensifs. Pour illustrer cela, il raconte l’histoire du Grand Garrick, le comédien le plus drôle du monde, qui, lorsqu’on lui conseille de voir son propre spectacle pour guérir sa mélancolie, révèle son identité, montrant qu’il n’a aucun remède extérieur à sa profonde tristesse.

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