L’Art de Rêver

Voler sur les Ailes de l’Intention

Ce chapitre final relate l’expérience de Castaneda après sa rencontre avec le tenant. Il se réveille dans un parc, désorienté, avec Carol Tiggs à ses côtés. Celle-ci lui révèle qu’il était nu et qu’elle a été envoyée par don Juan pour le retrouver. Étrangement, Carol fait preuve d’une lucidité conceptuelle nouvelle, expliquant que le tenant (qu’elle a aussi rencontré) était un homme qui s’est transformé en femme pour échapper aux êtres inorganiques. Dans une chambre d’hôtel où la réalité est instable, elle révèle qu’ils sont en train de « se rêver » dans un temps futur, portés par le don du tenant à Castaneda : les « ailes de l’intention ». Après avoir été englouti par un vortex, Castaneda se réveille seul et apprend de don Juan qu’il a été absent pendant neuf jours et que la vraie Carol Tiggs n’a jamais été là. Don Juan en déduit que le tenant a utilisé l’énergie de Castaneda et celle du corps énergétique de Carol pour créer une « Carol de rêve » faite d’intention pure, fusionnant avec elle pour s’échapper du monde sur les « ailes de l’intention », liant ainsi son destin à celui de Castaneda.

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Traquer les Traqueurs

Ce chapitre détaille une tentative d’accomplir la dernière tâche de la troisième porte : « traquer les traqueurs ». Don Juan charge Castaneda et Carol Tiggs d’utiliser la conscience comme un élément énergétique pour voyager physiquement dans un autre monde. Le plan est de puiser l’énergie du royaume des êtres inorganiques pour alimenter ce voyage. Cependant, la manœuvre est détournée par les êtres inorganiques. Au lieu d’un voyage contrôlé, ils sont projetés à une vitesse fulgurante dans un monde pré-sélectionné, se réveillant nus dans une cabane primitive. Ils découvrent que toute interaction avec ce monde érode leur mémoire de leur origine, créant un « brouillard » qui menace de les piéger. Ils réussissent à s’échapper en se concentrant sur leur souvenir du monde quotidien. Don Juan leur explique plus tard qu’ils ont été absents pendant 18 heures et que leur voyage a été un « fiasco » car les êtres inorganiques les ont manipulés, tentant de les piéger comme les anciens sorciers. La tâche est donc reportée jusqu’à ce qu’ils soient plus forts.

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Le Tenant

Dans ce chapitre, don Juan met fin à l’instruction formelle de Castaneda sur le Rêver, mais lui décrit la quatrième porte : le voyage du corps énergétique vers des lieux spécifiques, y compris des lieux qui n’existent que dans l’intention d’autrui. Pour une dernière leçon, il emmène un Castaneda terrifié dans une ville du sud du Mexique pour une rencontre arrangée avec le « tenant », ou « défiant de la mort », un sorcier ancien avec qui la lignée de don Juan a un pacte. Il explique que cet être échange des « dons de pouvoir »—des positions spécifiques du point d’assemblage et la connaissance pour les utiliser—contre l’énergie des naguals. À l’église, don Juan révèle que le tenant est une femme. Le choc pousse Castaneda à fuir. Don Juan explique que pour un sorcier aussi ancien, le genre est une question de choix, et qu’il a appris que le tenant était à l’origine un homme qui a tordu son point d’assemblage pour devenir physiquement une femme.

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L’Art de Rêver – Note de l’auteur

Dans cette note, l’auteur explique que la sorcellerie que don Juan Matus lui a enseignée ne concerne pas les sortilèges, mais des prémisses spécialisées sur la perception. Il a appelé ce savoir la sorcellerie, un terme qui, selon Castaneda, obscurcit sa vraie nature. Don Juan était un intermédiaire vers un monde invisible appelé la seconde attention, et sa méthode principale pour y accéder était l’art de rêver. Il enseignait que notre monde n’est qu’une des nombreuses couches d’un oignon de réalités que l’on peut percevoir avec suffisamment d’énergie. Castaneda décrit son apprentissage et ses interactions dans la seconde attention avec ses compagnons apprentis, notamment Florinda Donner-Grau, Taisha Abelar et Carol Tiggs, qu’il n’a connus dans la vie ordinaire que bien plus tard. Il lui a fallu quinze ans pour réorganiser ses souvenirs de Rêver. Le but de ce livre est de passer en revue ces leçons, en prélude à une explication du monde qu’ils ont hérité, une tâche que Carol Tiggs considère comme leur expression ultime de gratitude.

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