Don Juan Matus

Un Journal d’Herméneutique Appliquée – La Force qui nous Maintient Unis en tant que Champs d’Énergie

Dans cette entrée, Castaneda explore un concept des anciens sorciers : une force vibratoire et « agglutinante » qui maintient les humains unis en tant qu’unité de champs d’énergie. Don Juan enseignait que la pratique des passes magiques est la clé pour prendre conscience de cette force. Castaneda raconte que si les anciens sorciers apprirent à utiliser cette force pour dissoudre leur masse physique, ils devinrent obsédés par son contrôle après avoir découvert qu’ils ne pouvaient pas agir dans cet état. Il explique que les pratiquants modernes, en revanche, cherchent seulement à prendre conscience de cette force pour la connaissance et le bien-être qu’elle procure. Selon don Juan, son seul usage permis est pour un sorcier de l’employer pour brûler de l’intérieur au moment de la mort.

Un Journal d’Herméneutique Appliquée – La Force qui nous Maintient Unis en tant que Champs d’Énergie Read More »

Un Journal d’Herméneutique Appliquée – Le Corps d’Énergie

Dans cette section, Castaneda introduit la quatrième unité de la voie du guerrier : le Corps d’Énergie. Il relaie la description de don Juan Matus de celui-ci comme une configuration d’énergie en miroir de notre corps physique, également appelée le « double » ou « corps de rêve ». Don Juan enseignait que le seul vrai dualisme se situe entre le corps physique et le corps d’énergie, qui forment naturellement une seule unité mais sont séparés dès la naissance. Castaneda explique que la discipline d’un sorcier vise à rapprocher le corps d’énergie, ce qui permet de le forger en un « double » solide. Le point d’assemblage sert de lien entre les deux corps, et don Juan croyait que la mort survient lorsque cette connexion est finalement rompue.

Un Journal d’Herméneutique Appliquée – Le Corps d’Énergie Read More »

Un Journal d’Herméneutique Appliquée – Comment pratiquer la Tensegrité

Castaneda explique que les passes magiques, fondement de la Tensegrité, ne doivent pas être pratiquées comme de simples exercices mais comme une manière d’« appeler le pouvoir ». Don Juan enseignait que leur « magie » est une « touche de l’esprit » qui reconnecte à la force de vie. Castaneda note que la confusion ressentie par les nouveaux pratiquants face au grand nombre de mouvements est un stratagème délibéré des sorciers pour « saturer » le mental et induire le « silence intérieur ». C’est à partir de cet état qu’un pratiquant acquiert la clarté et sait instinctivement comment utiliser les mouvements pour poursuivre ce que don Juan appelait le « voyage de conscience » interrompu de l’humanité.

Un Journal d’Herméneutique Appliquée – Comment pratiquer la Tensegrité Read More »

Un Journal d’Herméneutique Appliquée – Qu’est-ce que l’herméneutique ?

Dans cette section, Castaneda introduit le concept d’herméneutique, retraçant son évolution d’une méthode d’interprétation des textes sacrés à une discipline philosophique plus large. Il énonce ensuite l’objectif du journal : appliquer ces principes aux enseignements de don Juan Matus, un sorcier yaqui. Le but de Castaneda est de se concentrer sur l’application pratique du cadre interprétatif de don Juan, d’où le nom d’« herméneutique appliquée », qui met l’accent sur la praticité d’un sorcier plutôt que sur la philosophie abstraite.

Un Journal d’Herméneutique Appliquée – Qu’est-ce que l’herméneutique ? Read More »

La Connaissance Silencieuse – Introduction

Dans cette introduction, Castaneda présente le concept central de la « connaissance silencieuse », décrit par son maître, don Juan Matus, comme le but ultime des sorciers du Mexique ancien. Cet état de conscience révèle instantanément toute la connaissance pertinente directement à l’être, et non au mental. Don Juan a expliqué que son prélude est le « silence intérieur », un état libre du dialogue interne. Castaneda relate sa difficulté à comprendre ces concepts jusqu’à ce que don Juan les illustre avec l’idée des « lecteurs de l’infini », une condition dans laquelle un chaman, à partir du silence intérieur, peut percevoir et « lire » directement l’énergie. Il introduit également les cinq piliers de la quête de cette connaissance : les passes magiques, le centre des décisions, la Récapitulation, le Rêver et le Silence Intérieur. Finalement, il explique que, étant le dernier de son lignage, lui et ses compagnons ont décidé de rendre publiques les « passes magiques » sous le nom de « Tensegrité ».

La Connaissance Silencieuse – Introduction Read More »

La Connaissance Silencieuse – Les Passes Magiques

Dans ce chapitre, Castaneda relate sa première discussion approfondie avec don Juan Matus sur les « passes magiques », qui a débuté par une critique de son état physique. Don Juan révèle qu’il enseignait les passes à Castaneda depuis le début, déguisées en son habitude de « faire craquer ses articulations ». Il explique que ces mouvements ne sont pas de simples exercices physiques mais qu’ils sont « magiques » car ils peuvent interrompre le flux habituel des pensées et des comportements, ce qu’il compare à la rupture des « lignes de similarité » qui régissent la perception ordinaire du monde comme quelque chose de fixe. Don Juan choque également Castaneda en affirmant que le mental est une « installation étrangère » et que les passes aident à surmonter sa domination. Il révèle que l’origine des passes se trouve dans les pratiques de *rêver* des anciens sorciers, qui les ont découvertes comme un moyen de recréer des états de bien-être.

La Connaissance Silencieuse – Les Passes Magiques Read More »

La Connaissance Silencieuse – Le Centre des Décisions

Dans ce chapitre, Castaneda explore le deuxième sujet d’intérêt pour les anciens sorciers : « le centre des décisions », situé dans le creux en « v » à la base du cou. Don Juan a expliqué qu’il s’agit de l’un des six principaux vortex d’énergie du corps, mais que son énergie spécifique, fluide comme de l’eau, est déplacée au début de la vie, ce qui entraîne l’incapacité humaine à prendre des décisions. Il révèle également la vision des sorciers sur le centre au sommet de la tête, qu’ils croient avoir été pris par une « installation étrangère » — le mental. Les passes magiques, ou la Tensegrité moderne, servent à renforcer les cinq autres centres en redistribuant l’énergie qui a été dispersée vers les bords de l’être lumineux d’une personne. Cette redistribution d’énergie, en particulier vers le centre des décisions, restaure la capacité de décider et la vitalité générale, surmontant l’indécision et l’épuisement causés par l’usure de la vie quotidienne.

La Connaissance Silencieuse – Le Centre des Décisions Read More »

La Connaissance Silencieuse – La Récapitulation

Dans ce chapitre, Castaneda détaille le troisième pilier de la pratique des sorciers : la « Récapitulation ». Il la décrit comme une procédure pour revivre toutes les expériences de sa vie, avec deux objectifs principaux. Le premier est un objectif cosmologique : satisfaire une force universelle appelée « l’Aigle », qui cherche les expériences de vie d’un être, et non sa force vitale. En offrant un compte rendu détaillé de leur vie, les sorciers peuvent conserver leur force vitale au moment de la mort et s’embarquer dans un voyage de perception en tant qu’êtres inorganiques. Le second objectif est pragmatique : acquérir une « fluidité perceptuelle ». Le fait de revivre des souvenirs force le « point d’assemblage » à se déplacer vers les positions qu’il occupait dans le passé, et ce mouvement répété confère au pratiquant la flexibilité nécessaire pour affronter l’inconnu. Castaneda décrit également la méthode pratique enseignée par don Juan : faire une liste de toutes les personnes connues et utiliser la respiration comme un véhicule pour inspirer l’énergie récupérée et expirer les sentiments indésirables associés à chaque souvenir.

La Connaissance Silencieuse – La Récapitulation Read More »

La Connaissance Silencieuse – Le Rêver

Dans ce chapitre, Castaneda explore « l’art de rêver » (`le rêver`), qu’il définit comme la technique des sorciers pour briser les paramètres de la perception normale et voyager dans l’inconnu. Don Juan explique que le « rêver » d’un sorcier (*ensoñar*) est fondamentalement différent des rêves ordinaires (*soñar*) et repose sur le déplacement délibéré du « point d’assemblage » de sa position habituelle. Cette pratique trouve son origine dans l’observation par les sorciers du mouvement naturel du point d’assemblage pendant le sommeil. La clé de cet art est le développement de « l’attention de rêver », une discipline qui permet au pratiquant de maintenir sa concentration sur les éléments de ses rêves et ainsi d’entrer dans d’autres mondes réels, générateurs d’énergie. Le « rêver » est complété par « l’art de traquer », qui est la capacité de maintenir le point d’assemblage fixé dans une nouvelle position, permettant ainsi l’exploration complète de ces autres royaumes.

La Connaissance Silencieuse – Le Rêver Read More »

La Connaissance Silencieuse – Le Silence Intérieur

Ce chapitre aborde le « silence intérieur », le cinquième et culminant sujet de la pratique des sorciers, défini par don Juan comme un état de perception libre de pensées et du dialogue interne. Cet état est la matrice d’un saut évolutif appelé « connaissance silencieuse », une forme de savoir instantanée et non cérébrale. Castaneda rapporte que don Juan enseignait que le silence intérieur s’atteint par une discipline persistante, en se forçant à être silencieux pendant des périodes cumulatives jusqu’à ce qu’un seuil personnel soit atteint et que le silence se manifeste spontanément. Il décrit sa propre expérience bouleversante d’avoir atteint ce seuil, ce qui l’a amené à « arrêter le monde » et, pour la première fois, à devenir *conscient* de voir l’énergie directement — une capacité que, selon don Juan, il avait toujours possédée mais dont il n’avait pas eu conscience délibérément.

La Connaissance Silencieuse – Le Silence Intérieur Read More »

Translate »