conscience

Un Journal d’Herméneutique Appliquée – La Force qui nous Maintient Unis en tant que Champs d’Énergie

Dans cette entrée, Castaneda explore un concept des anciens sorciers : une force vibratoire et « agglutinante » qui maintient les humains unis en tant qu’unité de champs d’énergie. Don Juan enseignait que la pratique des passes magiques est la clé pour prendre conscience de cette force. Castaneda raconte que si les anciens sorciers apprirent à utiliser cette force pour dissoudre leur masse physique, ils devinrent obsédés par son contrôle après avoir découvert qu’ils ne pouvaient pas agir dans cet état. Il explique que les pratiquants modernes, en revanche, cherchent seulement à prendre conscience de cette force pour la connaissance et le bien-être qu’elle procure. Selon don Juan, son seul usage permis est pour un sorcier de l’employer pour brûler de l’intérieur au moment de la mort.

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La Connaissance Silencieuse – Le Silence Intérieur

Ce chapitre aborde le « silence intérieur », le cinquième et culminant sujet de la pratique des sorciers, défini par don Juan comme un état de perception libre de pensées et du dialogue interne. Cet état est la matrice d’un saut évolutif appelé « connaissance silencieuse », une forme de savoir instantanée et non cérébrale. Castaneda rapporte que don Juan enseignait que le silence intérieur s’atteint par une discipline persistante, en se forçant à être silencieux pendant des périodes cumulatives jusqu’à ce qu’un seuil personnel soit atteint et que le silence se manifeste spontanément. Il décrit sa propre expérience bouleversante d’avoir atteint ce seuil, ce qui l’a amené à « arrêter le monde » et, pour la première fois, à devenir *conscient* de voir l’énergie directement — une capacité que, selon don Juan, il avait toujours possédée mais dont il n’avait pas eu conscience délibérément.

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Traquer les Traqueurs

Ce chapitre détaille une tentative d’accomplir la dernière tâche de la troisième porte : « traquer les traqueurs ». Don Juan charge Castaneda et Carol Tiggs d’utiliser la conscience comme un élément énergétique pour voyager physiquement dans un autre monde. Le plan est de puiser l’énergie du royaume des êtres inorganiques pour alimenter ce voyage. Cependant, la manœuvre est détournée par les êtres inorganiques. Au lieu d’un voyage contrôlé, ils sont projetés à une vitesse fulgurante dans un monde pré-sélectionné, se réveillant nus dans une cabane primitive. Ils découvrent que toute interaction avec ce monde érode leur mémoire de leur origine, créant un « brouillard » qui menace de les piéger. Ils réussissent à s’échapper en se concentrant sur leur souvenir du monde quotidien. Don Juan leur explique plus tard qu’ils ont été absents pendant 18 heures et que leur voyage a été un « fiasco » car les êtres inorganiques les ont manipulés, tentant de les piéger comme les anciens sorciers. La tâche est donc reportée jusqu’à ce qu’ils soient plus forts.

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Préface

Carlos Castaneda présente « Le Feu du Dedans » comme un récit de son apprentissage avec don Juan Matus, se concentrant sur les « enseignements du côté gauche » – des leçons données dans des états de conscience accrue qui étaient auparavant difficiles à se remémorer. Il explique que ses écrits précédents décrivaient don Juan comme un sorcier et se concentraient sur les « enseignements du côté droit », mais ce livre révèle que don Juan et ses compagnons sont en réalité des « voyants » et des maîtres d’une connaissance ancienne : la conscience, l’art de traquer et l’intention. Don Juan, en tant que « nagual », est le leader d’un groupe de voyants, et Carlos lui-même est le leader nominal d’un « nouveau groupe du nagual ». Carlos décrit la conscience accrue comme un état de clarté perceptive intense où l’on peut se concentrer avec une force inhabituelle, mais qui n’est pas facilement mémorisable dans la conscience normale. Il détaille la manière rituelle dont il entrait dans cet état et la joie profonde ainsi que la tristesse troublante qu’il lui apportait. Le livre explore spécifiquement la « maîtrise de la conscience », que don Juan présente comme une version moderne de la tradition des anciens voyants toltèques, raffinée par les « nouveaux voyants » qui sont des guerriers de la liberté totale, capables de choisir leur départ du monde en étant consumés par un « feu intérieur ».

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Les Émanations de l’Aigle

Don Juan poursuit son explication sur la conscience, se concentrant sur la première vérité : le monde n’est pas fait d’objets, mais d’« émanations de l’Aigle ». Il distingue le « connu », l’« inconnu » et l’« inconnaissable », expliquant que l’inconnu est accessible par la perception humaine tandis que l’inconnaissable reste au-delà de toute compréhension. Il révèle que les anciens voyants ont commis l’erreur cruciale de confondre ces catégories, ce qui a mené à leur chute, une erreur corrigée par les nouveaux voyants qui ont appris à cartographier l’inconnu grâce au « voir » contrôlé. Don Juan décrit l’Aigle comme la force indescriptible qui confère la conscience aux êtres sensibles et la dévore à la mort, une interprétation qui fascine et terrifie Carlos. Il précise que la perception humaine n’utilise qu’une infime fraction de ces émanations, et que le « voir » implique de ressentir les émanations de l’Aigle comme des « filaments de lumière » intrinsèquement conscients.

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La Première Attention

Don Juan explique que la « première attention » est la conscience quotidienne qui gère notre monde et prend un « inventaire » des émanations de l’Aigle à l’intérieur de nos cocons. Il distingue la « raison », qui ignore les impulsions externes, de l’« auto-absorption », qui les utilise pour agiter les émanations internes, ce qui raccourcit la vie. Les nouveaux voyants, par le « voir », comprennent que la première attention bloque l’inconnu, nous rendant invulnérables mais limitant notre perception. Don Juan, aidé par Genaro, démontre cette limitation en ouvrant une porte à des « créatures étranges » que la première attention de Carlos ne perçoit pas, révélant ainsi comment notre conscience ordinaire agit comme un bouclier contre d’autres réalités et poussant à un départ précipité.

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