carlos castañeda

Le Voyage Définitif – Le Côté Actif de l’Infini

Dans ce chapitre, Carlos Castaneda rend visite à son maître, don Juan Matus, qui lui présente la tâche chamanique de créer un « album d’événements mémorables ». Don Juan explique qu’une telle collection aide un guerrier à redéployer son énergie inutilisée en se concentrant sur des événements impersonnels et universellement significatifs, plutôt qu’égocentriques. Après que Castaneda a lutté et échoué à produire une histoire appropriée, don Juan le pousse à raconter un souvenir spécifique de son séjour en Italie. Castaneda raconte l’histoire d’avoir été emmené par un ami dans un bordel pour voir une prostituée nommée Madame Ludmilla exécuter des « figures devant un miroir ». Sa performance triste, maladroite, mais douce sur une mélodie envoûtante émeut profondément Castaneda, le faisant fuir en désespoir de cause. Don Juan confirme que cet événement est parfait pour l’album car il a la « touche sombre de l’impersonnel », reflétant la condition de tous les êtres humains qui, à leur manière, font des figures insensées devant un miroir.

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Voler sur les Ailes de l’Intention – L’Art de Rêver

Après une rencontre prolongée avec le Défiant de la mort, Carlos Castaneda se réveille et trouve sa condisciple, Carol Tiggs, prenant soin de lui. Désorienté, il apprend d’elle qu’il se trouve dans un hôtel après avoir été trouvé nu près de l’église. Carol, faisant preuve d’une nouvelle lucidité, explique qu’ils sont tous deux en train d’intentionner dans la seconde attention, un don du Défiant de la mort qui leur permet de se rêver dans un autre temps. Castaneda est consumé d’affection pour elle mais est bientôt aspiré dans un vortex. Il se réveille plus tard, seul, et découvre d’un don Juan désemparé qu’il a disparu pendant neuf jours et que la vraie Carol Tiggs n’a jamais été là. Don Juan en déduit que le Défiant de la mort a utilisé sa propre énergie et celle de Castaneda pour créer une « Carol de rêve » de pure intention, et que la vraie Carol et le Défiant de la mort ont maintenant fusionné et se sont échappés de ce monde, volant sur les « ailes de l’intention » — un don abstrait et un destin désormais partagé avec Castaneda.

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Note de l’Auteur – L’Art de Rêver

Dans cette note préliminaire, Carlos Castaneda clarifie son usage du terme « sorcellerie » pour décrire les enseignements de son mentor, don Juan Matus, le distinguant des définitions conventionnelles. Il explique que pour don Juan, la sorcellerie consiste à manipuler la perception pour accéder à d’autres mondes réels, une pratique appelée « l’art de rêver ». Castaneda relate ses propres expériences d’apprentissage de cet art, ses interactions avec deux groupes distincts d’apprentis et les défis de concilier ses expériences dans la « seconde attention » avec la réalité quotidienne. Il déclare que le but de ce livre est de réorganiser et de présenter les leçons de don Juan sur le rêve de manière linéaire, rendue possible par des années de pratique dévouée, et d’expliquer finalement l’héritage que don Juan a laissé à ses derniers élèves comme un acte de gratitude.

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Le Locataire – L’Art de Rêver

Dans ce chapitre, don Juan Matus informe Carlos Castaneda que son instruction formelle dans l’art de rêver est terminée, mais qu’il doit lui décrire la quatrième porte du rêve. Il emmène Castaneda dans une ville du sud du Mexique pour une leçon finale, qui doit être donnée par un visiteur mystérieux. Ce visiteur se révèle être le « locataire », un ancien sorcier également connu sous le nom de Défiant de la mort. Castaneda est envahi par la panique et la révulsion lorsqu’il découvre que le locataire, qu’il avait précédemment rencontré en tant qu’homme, est maintenant une femme. Don Juan explique que pour un sorcier aussi puissant, le genre est une question de choix, réalisé en déplaçant le point d’assemblage. Castaneda doit maintenant faire face au locataire seul pour décider d’accepter ou de rejeter les « dons de pouvoir » du locataire, un choix que chaque nagual de leur lignée a dû faire.

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La Femme dans l’Église – L’Art de Rêver

Après avoir été laissé par don Juan, Carlos Castaneda s’agenouille dans l’église à côté du Défiant de la mort, un ancien sorcier qui apparaît sous les traits d’une femme. D’abord terrifié, il est hypnotisé par sa voix et sa présence. Il lui offre son énergie librement mais refuse ses « dons de pouvoir » obligatoires. La femme le tire alors dans la seconde attention, révélant l’église et la ville telles qu’elles existaient à une autre époque, un produit de sa propre intention. Elle explique l’art des sorciers de créer des royaumes véritables dans le rêve par la visualisation et la technique des « positions jumelles ». Castaneda explore ce monde onirique tangible avec elle, apprenant que seule elle génère de l’énergie en son sein. L’expérience culmine dans une prise de conscience terrifiante que leur réalité actuelle pourrait aussi être un rêve partagé, le faisant perdre conscience dans une descente tourbillonnante dans les ténèbres.

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Commentaires de l’auteur à l’occasion du trentième anniversaire de la publication de « L’Herbe du Diable et la Petite Fumée »

Dans ce commentaire, Carlos Castaneda revient sur le trentième anniversaire de son livre, « L’Herbe du Diable et la Petite Fumée ». Il y aborde les défis initiaux de son travail de terrain anthropologique avec le chaman Yaqui Don Juan Matus, soulignant le soutien du Dr. Clement Meighan et du professeur Harold Garfinkel, dont les influences ont façonné sa profonde immersion dans l’étude de la cognition chamanique. Castaneda explique que son travail a évolué de la simple collecte de données à l’internalisation de la perception unique de la réalité des chamans, centrée sur des faits énergétiques comme la « vision » directe de l’énergie et le concept du point d’assemblage. Il approfondit la compréhension des chamans du cosmos, de la conscience et du « voyage définitif » au-delà de la mort, présentant ces aperçus comme une « révolution cognitive » offerte par Don Juan.

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Un Journal d’Herméneutique Appliquée – Qui sont les Chacmools ?

Dans cette section, Castaneda répond à la question sur les « chacmools », un nom donné aux instructrices Kylie Lundahl, Reni Murez et Nyei Murez. Il explique l’origine du terme, que don Juan Matus associait à des guerriers gardiens protégeant des sites sacrés. Castaneda précise que le titre n’est pas exclusif ; quiconque accepte la responsabilité de garder, y compris lui-même et Carol Tiggs, devient un chacmool. Il note que ces trois femmes ont été les premières à présenter les passes magiques au public et qu’elles passent maintenant à une nouvelle phase sur le chemin du guerrier.

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Un Journal d’Herméneutique Appliquée – Comment faire la Tensegrité ?

Castaneda explique les origines de la Tensegrité comme une version modernisée des « passes magiques » de la lignée de don Juan Matus. Il relate les enseignements de don Juan sur ces anciens sorciers qui pouvaient percevoir l’énergie directement (le « voir »), ce qui a révélé le « point d’assemblage » humain où la perception est assemblée. En étudiant le mouvement de ce point, ils ont développé l’« art de rêver » et les passes magiques. Castaneda note qu’après avoir appris ces passes en secret, lui et ses condisciples ont décidé de les rendre publiques sous le nom de Tensegrité, un nom signifiant la tension et l’intégrité qui sont les forces motrices des mouvements.

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Préface

Carlos Castaneda présente « Le Feu du Dedans » comme un récit de son apprentissage avec don Juan Matus, se concentrant sur les « enseignements du côté gauche » – des leçons données dans des états de conscience accrue qui étaient auparavant difficiles à se remémorer. Il explique que ses écrits précédents décrivaient don Juan comme un sorcier et se concentraient sur les « enseignements du côté droit », mais ce livre révèle que don Juan et ses compagnons sont en réalité des « voyants » et des maîtres d’une connaissance ancienne : la conscience, l’art de traquer et l’intention. Don Juan, en tant que « nagual », est le leader d’un groupe de voyants, et Carlos lui-même est le leader nominal d’un « nouveau groupe du nagual ». Carlos décrit la conscience accrue comme un état de clarté perceptive intense où l’on peut se concentrer avec une force inhabituelle, mais qui n’est pas facilement mémorisable dans la conscience normale. Il détaille la manière rituelle dont il entrait dans cet état et la joie profonde ainsi que la tristesse troublante qu’il lui apportait. Le livre explore spécifiquement la « maîtrise de la conscience », que don Juan présente comme une version moderne de la tradition des anciens voyants toltèques, raffinée par les « nouveaux voyants » qui sont des guerriers de la liberté totale, capables de choisir leur départ du monde en étant consumés par un « feu intérieur ».

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Réassertions Venues du Monde Qui Nous Entoure

Dans ce premier chapitre, Carlos Castaneda relate ses débuts avec Don Juan Matus, un sorcier Yaqui qu’il espère engager comme informateur pour ses recherches sur le peyotl. Cependant, Don Juan se montre insaisissable et mystérieux, refusant toute compensation monétaire et l’invitant à une « marche » dans le désert où il ne parle pas de plantes, mais de la sentience du monde et de la nécessité d’être en accord avec lui. Le regard perçant de Don Juan paralyse Carlos, remettant en question sa capacité habituelle à « s’en sortir ». Don Juan adapte même une parabole pour se moquer subtilement des tentatives de Carlos de « se préparer ». La rencontre se termine avec Don Juan refusant catégoriquement toute photo ou enregistrement, insistant sur « l’esprit » comme l’unique chose indispensable, laissant Carlos perplexe et intrigué par cette nouvelle approche de la connaissance.

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